QUI
SUIS-JE ?
Gnani
Purush Dadashri
Rédacteur : Dr. Niruben Amin
Qui
Suis Je.pdf
Prix :
Humilty final
(Mène
à l'unité universelle) Et
Conscience
de « je ne sais rien »
Who
Am I ? in English
Who
am I ? in Spanish
Please
provide your feedback, thank you
The qualities of a Gnani Purush
ÉDITORIAL
Il y a plus à la vie que juste vivre. Il doit y avoir plus à la vie que seulement
vivre. Il devrait y avoir un but plus élevé dans la vie. Le but de la vie est
d’en arriver à la vraie réponse de « qui suis-je ? » C'est la
question sans réponse de vies précédentes infinies. Les liens manquants de la
recherche de « qui suis-je ? » sont maintenant fournis par les
paroles du Gnani Purush (celui qui est complètement
réalisé). Ces paroles sont édités
afin d’apporter une introduction compréhensive.
Qui suis-je ? Qui ne suis-je pas ? Qui est au-dessus
du Soi ? Qu’est-ce qui est mien ?
Qu’est-ce qui ne l’est pas ? Qu’est-ce que la servitude ? Qu’est-ce que Moksha (libération) ? Y a-t-il un Dieu ?
Qui est Dieu ? Qui est le « faiseur » dans le monde ? Dieu est-il le
« faiseur » ou pas ? Quelle est la vraie nature de Dieu ? Quelle est la nature du vrai
« faiseur » en ce monde ? Qui
contrôle le monde ? Comment fonctionne-t-il ? Quelle est la vraie nature de l'illusion ? Ce que l’ont connaît,
est-ce la réalité ou une illusion ?
Ce que chacun sait, est-ce que ça apportera la liberté ou perpétuera l’état
d’esclavage ?
Ce livre donnera la compréhension précise de la vérité derrière ces questions. En
outre, le lecteur de ces pages
comprendra l'essence d'Akram
Vignan (l'approche directe
à la libération).
-
Dr. Niruben Amin
NOTE
AU SUJET DE CETTE TRADUCTION
Ambalal M. Patel, Gnani Purush, généralement connu également sous
le nom de Dadashri ou Dada, disait toujours qu'il n'est pas possible de
traduire exactement son satsang au sujet de la Science de la Réalisation du Soi et de l'art de l'interaction
mondaine en anglais. Une partie de
la profondeur de la signification serait perdue. Il a souligné l'importance d'apprendre la langue Gujarati pour
comprendre avec précision tous ses enseignements.
Dadashri
cependant, a accordé ses bénédictions pour donner ses enseignements au monde par des traductions en anglais
et en d’autres langues.
C'est
une tentative humble de présenter au monde l'essence des enseignements de
Dadashri, le Gnani Purush. Beaucoup de soin a été apporté afin de préserver la tonalité
et le message du satsang. Ce n'est
pas une traduction littérale de ses mots. Beaucoup de gens ont travaillé diligemment pour ce travail et
nous les remercions toutes.
C'est une
introduction élémentaire au vaste trésor de ses enseignements. Veuillez noter que toutes les
erreurs produites dans la traduction
sont entièrement ceux des traducteurs.
Nous apprécierions vos
commentaires et suggestions en vue d’améliorer de futures éditions de ce livre.
JAI SAT CHIT ANAND
Introduction
« Du Gnani »
Pendant une soirée de juin en 1958 à environ six
heures, Ambalal Muljibhai Patel, un homme de famille et entrepreneur par profession, se reposait sur un banc
de plateforme, le numéro trois à la station
de train de Surat. Surat est une ville au Goudjerate du sud, un état occidental
en Inde. Ce qui s'est produit dans les
quarante-huit minutes suivantes a été phénoménal. La réalisation du Soi s'est produite spontanément dans Ambalal M.
Patel. Pendant ceci, son ego a fondu totalement
et complètement. Depuis ce temps, Il est devenu complètement isolé de toutes les pensées, paroles et actes d'Ambalal et il est devenu un instrument vivant du
seigneur pour le salut du monde par
le chemin de la connaissance. Il a appelé ce seigneur, Dada Bhagwan. « Ce seigneur
est entièrement manifesté en moi, » a-t-il dit à tous. En outre il a
ajouté que, « le même seigneur, Dada Bhagwan existe dans tous les êtres vivants. » La différence entre toi et
moi est qu’en moi le seigneur s'est
manifesté entièrement et en toi il doit se manifester encore. « Qui
sommes-nous ? Quel est Dieu ? Qui mène ce monde ? Qu’est-ce que le karma ?
Qu’est-ce que la libération ? Etc. Des questions spirituelles de tout
monde » ont été répondues. Ainsi, la nature a offert la vision absolue au monde
par l'intermédiaire de Shree Ambalal Muljibhai Patel.
Ambalal a été élevé dans Tarasali, une banlieue de la
ville de Baroda et a
grandi à Bhadran, dans le Goudjerate central. Bien qu'entrepreneur par
profession, et marié à Hiraba, sa vie à la maison et avec le monde a été
exemplaire avant sa réalisation d'individu.
Après être devenu un individu réalisé et avoir atteint l'état d'un Gnani, (éveillé, Jnani en Hindou) son
corps est devenu une référence publique de confiance charitable.
Durant toute sa vie
entière, il a vécu avec le principe qu'il ne devrait pas y avoir aucune affaire
dans la religion, mais dans toutes les affaires, là doit être la religion. En
outre, il n'a jamais pris quelqu’argent que ce soit de n'importe qui pour son
usage personnel. Il avait l'habitude de prendre les bénéfices de ses affaires pour amener ses fidèles en
pélerinage dans diverses régions de
l'Inde.
Ses paroles sont
devenues la base pour un chemin nouveau et direct
vers l’Akram Vignan, appelé aussi
réalisation. Par son expérience
scientifique divine et originale (le Gnan Vidhi) il a transmis cette
connaissance aux autres dans un délai de deux heures. Des milliers d’adeptes ont reçus sa grâce par ce
processus et des milliers d’autres
continuent à faire de même maintenant. Il l'a appelé Akram Vignan (soit un
raccourci de la Science). Akram signifie élévation ou voie d’ascenceur. Kram
désigne ici un progrès spirituel ordonné, étape par étape. Akram est maintenant
reconnu comme un raccourci direct vers la béatitude du Soi.
Qui
est Dada Bhagwan ?
Quand il
expliquait aux gens qui était « Dada Bhagwan » il leur disait :
« Ce que vous voyez devant vous n'est pas
« Dada Bhagwan ». Ce que vous voyez est « A.M. Patel. » Je
suis un Gnani Purush et
le Seigneur qui est manifesté en dedans, est ¨ Dada Bhagwan¨. Il est le Seigneur à l’intérieur de soi.
Il est à l’intérieur de tous et de chacun. Il ne s'est pas encore manifesté
chez toi, tandis que chez-moi il est
entièrement manifesté. Je, moi-même ne
suis pas un Bhagwan (Seigneur). Je me
prosterne devant le Dada Bhagwan à l`intérieur de moi.''
Lien
courant pour atteindre la connaissance de
la Réalisation
du Soi. (Atmagnan)
« Je vais personnellement donner des siddhis
(puissances spirituelles spéciales) à quelques personnes. Après mon départ, n'y
aura-t-il pas un besoin pour elles ? Les gens des générations futures auront
besoin de ce chemin,
n’est-ce-pas ? »
-
Dadashri
Le
param Pujya Dadashri allait de la ville en ville et de pays en pays pour donner
des satsang et pour donner la connaissance du Soi aussi bien que la
connaissance de l'interaction mondiale harmonieuse à tous ceux qui venaient le
rencontrer. Durant ses derniers jours vers la fin de 1987, il a gratifié Dr. Niruben
Amin de siddhis (puissances spirituelles spéciales) pour continuer son travail.
Après
que param Pujya Dadashri eût quitté son corps mortel le 2 janvier 1988. Dr. Niruben continue son travail, voyageant dans les villes
et village de l’Inde ; et
allant à l'étranger aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Afrique. Elle est la
représentante de Dadashri pour l'Akram
Vignan. Elle a été un intermédiaire en augmentant le rôle principal d'Akram Vignan comme chemin
simple et direct à la réalisation de soi pendant les temps modernes. Des milliers de chercheurs spirituels ont tiré
profit de cette opportunité et se sont
établis dans l'expérience de l'âme
pure tout en effectuant leurs fonctions mondaines. Ils éprouvent la liberté,
ici et maintenant tout en vivant leur vie quotidienne.
Les mots
puissants dans les Ecritures aident le chercheur en augmentant leur désir pour
la libération et ils représentent ainsi le chemin. La connaissance du Soi est
l'objectif final de tous les chercheurs. Sans connaissance du Soi il n'y a aucune libération.
Cette connaissance
du Soi (Atmagnan) n'existe pas dans
les livres. Elle existe au coeur d'un Gnani. Par conséquent, la connaissance du
Soi peut seulement être acquise en rencontrant un Gnani. Par l'approche
scientifique de l'Akram Vignan, même aujourd'hui on peut atteindre Atma Gnan,
mais ça ne peut
seulement se produire qu’en rencontrant un Atma Gnani vivant et en recevant
l'Atma Gnan (la
connaissance du Soi). Seulement une bougie allumée peut allumer une autre bougie !
GEMMES
DE SAGESSE
Toutes religions du monde
sont correctes par leur point de vue. La religion qui s’interroge sur « qui suis je ? » et
« qui est le faiseur ? » est la religion finale. C'est la religion absolue.
La religion absolue donne la libération.
Une
fois que la fausse croyance de « je suis le faiseur » est détruite et la nature du vrai faiseur est
connue, tous nos puzzles sont résolus.
Gnan sait « qui je
suis » et « qui je ne suis pas ».
« Je »
et « mon » sont toujours séparés. Il n'y a pas une caractéristique simple de «
Je » dans le « mon », ou « mon » dans « Je ».
« Mon » peut
seulement être compris qu'exactement une fois « Je » est réalisé. Le plus petit élément du
« mon » est une illusion.
Savoir
« qui suis je ? » conduit à la perte de l’égo. Autrement, ce n'est
pas possible.
Il est
impossible de connaître le Soi par ses propres efforts. C'est parce que l’égo est requis pour
n'importe quel effort.
Il n'est pas
important de faire réaliser que « je ne suis pas le faiseur ». Il est important de
se rendre compte que « je suis le Soi pur ».
Pour
la réalisation du Soi, un Gnani Purush est nécessaire. Le Gnani Purush peut
dissoudre votre égo parce qu'il est complètement exempt d’ego.
Jai Sat Chit Anand
(1)
|
Table des matières
QUI SUIS-JE ?
La méthode précise pour la
libération
Qui suis-je?
|
(2)
|
CROYANCE : BONNE ET MAUVAISE
Tellement de fausses croyances.
« Je »
au mauvais endroit.
Bonne Croyance : Fausse
Croyance
On est un étranger face au vrai
Soi.
|
(3)
|
EXPÉRIENCE POUR
SÉPARER « JE » ET « MON »
Réalisation des véritables
résultats du Soi dans la séparation de
« Mon »
Séparez « JE » et
« MON »
|
(4)
|
QUI EST LE « PATRON »
DE L'UNIVERS ?
Seulement le Gnani te montre le
vrai « JE »
Vos propres erreurs deviennent
votre « Patron »
|
(5)
|
QUI EST LE
« FAISEUR » DANS LE MONDE ?
La vraie nature du
« faiseur » en ce monde
Ceci ne peut pas s'appeler
Liberation
Alors, qui a fait Dieu ?
Ni un commencement, ni une fin
à ce monde
L'adresse correcte de Dieu
Le monde est le puzzle lui-même
Circonstances évidentes
scientifiques
Principe de convenance
Contradiction dans « Le
Faiseur »
Vous êtes-vous réveillé ou
avez-vous été réveillé ?
Combien est entre vos mains ?
Il se produit…
« Doership » =
Prakruti : « Non-Doership » = Atma
Karta (Doership) et Naimittic Doership (instrumental)
« Doership » lie le
karma
Atma (Soi) et Anatma (non-Soi)
deviennent un
Par l'ignorance
|
(6)
|
QUI FERA LA SÉPARATION SCIENTIFIQUE ?
Séparation scientifique du Soi
et du Non-Soi
Qu’est-ce que le Gnan Vidhi ?
A-t-on besoin d'un gourou ou
d'un Gnani ?
|
(7)
|
QUELLE EST LA NATURE DE MOKSHA ?
Le seul but qui a de la valeur
Aucun effort requis dans la
réalisation du Soi.
Moksha ne requiert aucun effort
Moksha signifie le bonheur
éternel
Deux étapes de Moksha
Expérience de Moksha dans la
vie quotidienne
Qui réalise Moksha ?
Seulement Gnan peut arrêter toute la souffrance
|
(8)
|
QUEL EST LA VOIE
D'AKRAM ?
Les puissances
extraordinaires d'Akram Gnan
Combien de temps faut-il pour
dissiper l'obscurité ?
La ligne de démarcation entre
le Soi et le non-Soi
Voies : Kramic ou Akram
Celui qui me rencontre est
qualifié pour Akram Gnan
Le but ultime
La différence entre la voie
Kramic et la voie Doership d’Akram
L'expérience de la voie d'Akram
Pourquoi la voie d'Akram
est-elle apparue ?
La voie d'Akram
Le précieux changement par
Akram Vignan
La Science d'Akram partout dans
le monde
Moksha pour les femmes par la
voie de l’Akram
La liberté par la Science de la
réalisation du Soi
Accomplissez votre devoir
|
(9)
|
QUI
EST UN GNANI PURUSH ?
Le Saint Purush :
Le Gnani Purush
Reconnaître le Gnani Purush
|
(10)
|
QUI
EST DADA BHAGWAN ?
« JE »
et Dada Bhagwan ne sont pas un
Le monde vu mais pas
entièrement connu
Le Seigneur des quatorze mondes
s'est manifesté ici
|
(11)
|
QUI
EST SIMANDHAR SWAMI ?
Le Tirthankar actuel, Shri
Simandhar Swami
Quand est-ce que le Mantra de
Navkaar apporte-t-il des résultats ?
Connection spéciale avec notre
monde
Avec Dada Bhagwan en tant que
mon témoin
Comment la localisation change
La connaissance absolue en
voyant simplement le Tirthankar
|
(12)
|
LA VOIE D'AKRAM CONTINUE
Des
générations de Gnanis à suivre
Celui qui est accepté par le
monde, est le bon
Générations de Gnanis vivants
|
(13)
|
APRÈS
AVOIR ATTEINT LA RÉALISATION DU SOI
Les
signes de la réalisation du Soi
L’expérience
permanente du Soi
Ceci a été dit avec une
conviction puissante
La connaissance par les
Ecritures, la connaissance par l'expérience
Établissement du gouvernement
Intérimaire
Vous pouvez seulement le dire
après la réalisation
Le Gnani réveille votre
conscience
Conscience jamais encore
expérimentée
Devenir Nirvikalp
Expérience, conscience et
conviction
L’état du Soi est absolument
pur
Dehadhyas signifie « Je
suis ce corps »
Pragnya vous alertera de
l’intérieur
Les étapes de l'expérience
L’expérience existe
L’expérience du Soi,
l’expérience du corps
Que reste-t-il ?
Aagna est la religion
Demeurez avec le Gnani
|
(14)
|
L'IMPORTANCE
DES CINQ AAGNAS
Pratique
spirituelle après Gnan
Béatitude avec les Aagnas
Cinq Aagnas mènent à l'état de
Seigneur
Une décision ferme vous permet
de suivre les Aagnas
Ce sont les Aagnas du Seigneur
|
QUI
SUIS-JE ?
LA MÉTHODE PRÉCISE POUR LA
LIBÉRATION
Dadashri : Quel est ton nom ?
Questionneur : Mon nom est Chandulal.
Dadashri : Es-tu vraiment Chandulal ?
Questionneur : Oui.
Dadashri : Chandulal est ton nom. Chandulal
n'est-il pas ton nom ? Es-tu toi-même
Chandulal ou ton nom est-il Chandulal ?
Questionneur : C'est mon nom.
Dadashri
: Alors qui
es-tu ? Si Chandulal est ton nom alors qui es-tu ? Est-ce que toi et
ton nom, êtes séparés ? Si tu es séparé de ton nom, alors qui es-tu ?
Comprends-tu ce que j'essaie de dire ? Si tu dis, est-ce que « ce sont mes
lunettes ? » alors, toi et les verres sont séparés, n’est-ce pas ?
De même, ne sens- tu pas que tu es séparé de ton nom ?
De la même manière, il n'y a rien de mal
à nommer un magasin « General Traders ». Mais si nous devions appeler
le propriétaire du magasin « hé ! General Traders… viens ici ! » Il
répondrait, « mon nom est Jayantilal. General Traders est le nom de mon
magasin ». Le propriétaire, le magasin et les marchandises à l'intérieur
du magasin, sont les entités séparées. Qu’en pensez-vous ?
Questionneur : Ça fait du sens
Dadashri
: Les gens
insistent, « non, je suis Chandulal ». Cela signifie que « je
suis le propriétaire du magasin et je suis également le nom du magasin. »
« Chandulal » est juste un moyen pour l'identification.
Depuis
votre tendre enfance, les gens ont continué à t’appeler « Chandu » et
tu en es venu à croire, « je suis Chandu ». Tu crois que tu es ce
nom. En réalité vous n'êtes pas cela, mais vous insistez sur le fait que vous
êtes Chandulal parce que chacun vous le dit ainsi. Puisque vous ne savez pas qui vous êtes vraiment,
vous vous pensez être le nom qui vous a été
donné. Ceci a eu un effet psychologique très puissant sur toi. Cet effet est
tellement profondément enraciné chez toi, que vous croyez que vous êtes
Chandulal. Cette croyance est erronée. En raison de cette croyance fausse, vous
avez éprouvé des vies innombrables « en dormant avec les yeux
ouverts ».
QUI
SUIS-JE ?
Dadashri
: Ne devrez-vous
pas approfondir qui vous êtes
vraiment ? Combien de temps pouvez-vous continuer à être dans les ténèbres, ignorant
de votre vrai Soi ? Ne pensez-vous pas que c’est de l'ignorance que de ne pas
découvrir votre réelle identité ?
Jusqu'à ce
que vous réalisiez qui vous êtes vraiment, tout s'avère erroné et incorrect.
Même avant
que vous avez achetiez cette montre, ne vous êtes-vous pas enquis au sujet de
sa marque, qualité, prix, garantie, etc. ? Puis, n'est-il pas ironique que vous
n'ayez pas fait d’enquêtes au sujet de votre propre Soi encore ? Qui êtes-vous
? Vous n'avez aucune connaissance au sujet de votre identité vraie, d'où vous
venez et où vous êtes. Vous ne
savez aucune de ces choses et même sans savoir la réponse à cette question essentielle, « qui
suis je » ? Vous compliquez votre
vie encore plus en participant activement à ce monde relatif. Dans
cet état d'ignorance, vous compliquez encore plus votre vie en vous mariant, en ayant une famille, etc. C’est de cette façon que la confusion et les puzzles surgissent dans le monde
relatif.
Même
lorsque vous tombez endormi la nuit, vous le faites en tant que Chandulal. Toute la nuit, cette
croyance fausse se renforce, devenant
de plus en plus forte. Seulement quand vous découvrez la réponse à « qui
suis-je ? » votre fausse croyance peut-elle s’arrêter. C'est en raison de
cette croyance fausse que vous avez erré d'une vie à l'autre. Vous ne connaissez pas votre réelle identité et
en outre, vous imprimez en vous-même la croyance de ce que vous n'êtes pas. Vous avez imposé cette croyance
fausse à votre vrai Soi. Non
seulement ça, mais tu as accepté que « je
suis Chandulal » et tu t’es comporté comme tel. Cette accusation fausse est une méprise. Cette
méprise est la pierre angulaire de toute
souffrance, qui se produit sous forme
d'agitation, de misère et de
mécontentement intérieurs. En ce moment, vous avez tellement d'inquiétude
en raison de votre croyance « je suis
Chandulal ». Cette imposition fausse sur le Soi est ignorance et apporte de la souffrance.
(2)
CROYANCES : FAUSSE ET VRAIE
TELLEMENT DE CROYANCES FAUSSES
Dadashri : La croyance
que « je suis Chandulal », ne part pas, même dans votre sommeil. Et quand vous vous mariez, les gens vous disent que vous êtes
le mari de cette femme. Ainsi, vous acceptez le rôle d'un mari, et agissez de la
sorte. Après cela, par la répétition, vous continuez
à renforcer la croyance d'être un mari.
Est-ce que n'importe
qui est un mari pour toujours ?
Si vous obtenez un divorce, serez-vous encore son mari
? Toutes
ces fausses croyances sont devenues profondément enracinées en toi.
La première croyance fausse est que « je
suis Chandulal ». « Je suis le mari de
cette femme » est la deuxième croyance erronée. « Je suis un
hindou », est la troisième croyance fausse. « Je suis un avocat », est la
quatrième croyance fausse. « Je suis le père de ce
garçon » est la cinquième croyance fausse. « Je suis un oncle », est la sixième croyance fausse. « Ma complexion de peau
est pâle », est la septième croyance
fausse. « Je suis âgé de quarante-cinq ans », est la huitième croyance fausse. « Je suis un homme
d'affaires », est également une croyance fausse. Si vous dites que « je suis un
contribuable », alors c’est encore une autre croyance fausse. Combien de telles
croyances fausses avez-vous ?
Questionneur : Trop de
croyances fausses.
Dadashri : Partout où
vous superposez « JE », où « JE » n'a pas affaire, c’est une croyance fausse. Vous devez vous débarasser de toutes ces fausses croyances. Comment pouvez-vous être
heureux avec autant de croyances fausses ?
Dites-moi maintenant. Quels
genres de croyances peuvent rendre un homme heureux ?
Questionneur : La personne
qui n'a aucune croyance, est heureuse.
Dadashri : Non, personne
ne peut vivre sans croyances. Mais ce dont vous avez besoin, c’est de la croyance vraie.
Questionneur : Est-il possible d'être sans croyances ?
Dadashri : Supposons que
nous voulions aller de Los Angeles à San
Francisco. Au lieu de cela, nous prenons la route allant à San Diego. Alors, ne devrons-nous pas
faire marche arrière de San Diego à Los Angeles (notre endroit original) ? De même, il est important de garder cette bonne croyance afin de revenir à notre
endroit original. Une fois que vous vous débarassez de la croyance fausse et gardez la
bonne croyance pendant un moment,
vous arriverez à votre endroit original, après quoi il ne sera plus
nécessaire de garder n'importe quelle croyance. Alors votre travail est
accompli. Maintenant, comment vous
débarasserez-vous de toutes ces croyances fausses ?
Questionneur : Je ne sais pas. J'ai besoin de vos conseils
pour cela.
Dadashri : Oui, c’est
parce qu'une personne n'a pas la connaissance de la façon de se débarasser de
cette croyance fausse qu'il a erré sans but vie après vie. Même s’il vient à savoir que cette croyance est erronée, il ne sait pas se débarasser d’elle. Des vies infinies sont
passées sans même se débarasser d’une seule croyance fausse.
« JE »
AU MAUVAIS ENDROIT.
Dadashri : Cette
croyance que « Je suis Chandulal » est ahankar (ego).
Imposer « Je » où « Je »
n'appartient pas est ahankar (moi).
Questionneur : Comment peut-il y avoir de l’ego en disant je suis
Chandulal ? Si je dis, « je suis
merveilleux » ou « je suis l'homme le plus futé au monde », alors ce
serait une question différente.
Cependant, si je dis
naturellement, « je suis Chandulal », alors où est l’ego en cela ?
Dadashri : Même si vous
le dites naturellement, l’ego part-il ? Même si vous dites, « Mon nom est Chandulal »,
naturellement et simplement, on le considère encore comme de l’ego. L’ego est quand vous ne savez pas qui vous êtes
et vous vous identifiez avec ce que vous n'êtes pas.
« Je suis Chandulal » sert pour un rôle
dramatique (une expression de Dada signifiant jouer votre rôle dans les
interactions mondaines) seulement. Il n'y a aucun mal de dire,
« je suis Chandulal », mais la croyance de « je suis Chandulal » ne devrait pas
être enracinée en toi. Elle devrait servir dans des
buts dramatiques et d'identifications seulement.
Questionneur : Oui, autrement je suis Chandulal prendra de l’emprise.
Dadashri : Si
« Je » est à sa vraie place, ce n'est pas de l’ego. Si vous croyez que « je
suis Chandulal », alors la surimposition de
« Je » sur Chandulal est de l’ego. Quand vous identifiez
« Je » avec votre vrai Soi (sa vraie place), alors ce n'est pas
l’ego. Si
le « Je »
sort de son endroit incorrectement
placé (Chandulal) et assume sa vraie place, alors l’ego est parti. Par conséquent, vous n’avez pas à vous débarrasser du « Je », mais vous
avez seulement besoin de mettre le « Je » au bon endroit.
VRAIE
CROYANCE : FAUSSE
CROYANCE
Les gens emploient le mot « mithyatva » (croyance
fausse) librement, mais personne ne
leur a jamais expliqué ce que cela signifie
vraiment. C'est pourquoi le monde continue à être dans un tel état d'agitation. Ces
croyances fausses sont mithyatva.
Ce n'est pas mithyatva de porter des vêtements à la mode ou de se marier. Les fausses croyances sont le seul mithyatva et quand on acquiert la
bonne croyance, cela s'appelle samyak darshan ou samyaktva (vision mondiale éclairée,
vraie compréhension). La croyance, par laquelle on « voit »
comme âme, est samyak darshan.
Il y a un besoin d'acquérir une vue éclairée. La vue éclairée se
produit quand toutes ces croyances fausses sont détruites et la bonne croyance
est établie. C'est quand on peut voir le monde exactement comme il
est.
Jusqu'ici vous ne vous rendiez pas même compte
que toutes vos croyances étaient erronées. Jusqu'ici votre croyance était
que « je suis Chandulal ». Tous ceux-ci ne sont que de simples ajustements,
des ajustements provisoires seulement. Tous ces effets relatifs sont des ajustements
provisoires et « Vous » êtes permanent, mais vous n'avez pas encore la
conscience de la permanence.
ON
EST UN ÉTRANGER À NOTRE VRAI SOI
C'est un effort de notre part de rester caché de son propre
Soi pendant des vies sans fin. N'est-il pas étrange que
pendant des vies infinies, vous soyez restés cachés de votre vrai Soi, mais
vous savez tout ce qui est lié au non-Soi ? Combien de temps pensez-vous
rester caché de votre vrai Soi ? Cette vie est désignée pour la
réalisation de votre vrai Soi. La vie humaine est
expressément désignée pour la recherche sur votre
vraie identité. Autrement on errera sans but. Ne pensez-vous pas qu’il est impératif de savoir la réponse concernant « qui je suis ? »
N'aurez-vous pas besoin de vous enquérir au sujet de qui
vous êtes vraiment ?
(3)
EXPÉRIENCE POUR SÉPARER « JE »
ET
« MON »
LA RÉALISATION DU
VRAI SOI
RÉSULTE
DANS LA SÉPARATION DU « MON »
Questionneur : Dada, quelle technique ou
méthode y a-t-il pour que je puisse connaître mon vrai Soi ?
Dadashri : « Je »
est la forme élémentaire (svaroop de vastu) et
« Mon » est une forme circonstancielle (svaroop de sanyogi). La forme circonstancielle et la forme élémentaire sont toujours
séparées. « Je » est la forme élémentaire
naturelle.
« Je » est Dieu et « Mon »
est le maaya (illusion). Tout ce qui tombe sous
le « Mon » est illusion. « Mon »
est seulement maaya. « Mon » est rempli de
toutes les variétés de maaya. Du moment que vous dites
« Mon », vous êtes sous l'influence du maaya. Toutes les fois que vous dites « Mon », vous devenez
attaché à tout ce que vous vous référiez en tant que « mon ». «Je »donc s’attache à « Mon ». « Mon » ne peut pas s’attacher à « Je ».
« Mon » est relatif à « Je ».
«Je » est la seule forme indépendante. Tout ce qui tombe sous
« Mon » est étranger et non relié au Soi. Le corps aussi tombe au-dessous de « Mon ». Dans le monde relatif, vous devez dire « mon » ou « c'est le
mien », mais d'en dedans, votre compréhension interne devrait être que
« ce n'est pas vraiment à moi ». Quand
une personne réalise cette compréhension, plus rien ne la tracasse. Il n'y a
rien de mal en parlant de cette façon
mais de l’intérieur de lui, il devrait décider ce qui lui appartient vraiment.
Si un policier fait une enquête à votre domicile et demande à qui appartient la
maison, vous devrez dire, « c'est ma maison », mais d’en dedans, vous
devriez comprendre que ce n'est pas à vous. C’est cette compréhension
intérieure qui fait la différence. Le vrai
« Je » n'ai aucune possession.
« Mon » est « le département
relatif » et c'est un état temporaire, alors que « Je » est le
« vrai département » et c'est l'état permanent. « Je » ne peut
jamais être temporaire. Donc, entre les deux,
vous devez poursuivre le « Je ».
SÉPAREZ
« JE » ET « MON »
Si je vous dis de séparer « Je » et
« Mon » avec un « séparateur », pourriez-vous le
faire ? Pensez-vous que ce soit important de séparer «Je » et « mon » ?
Tôt ou tard vous devrez apprendre ceci : Savoir séparer
« Je » et « mon ». De la même manière qu’il y a une méthode pour séparer le lait caillé et le petit
lait, il y a également une manière de séparer le « mon » et le
« Je ».
En ce
moment, vous identifiez-vous avec le « mon » ? Le « Je» est-il
seul, ou est-il avec « mon » ?
Questionneur : « Mon » est toujours là.
Dadashri : Quelles sont
toutes ces choses qui tombent sous le « mon » ?
Questionneur : Ma maison et toutes choses à l'intérieur de ma maison.
Dadashri : Est-ce que
toutes ces choses sont à vous ?
À qui l'épouse appartient-elle ?
Questionneur : Elle est également à moi.
Dadashri : Et ces
enfants ?
Questionneur : Ils sont également à moi.
Dadashri : Et cette
montre ?
Questionneur : Elle est également à moi.
Dadashri : Et ces mains,
à qui appartiennent ces mains ?
Questionneur : Elles sont également à moi.
Dadashri : Alors vous
direz, « ma tête, mon corps, mes pieds, mes oreilles, mes yeux. » Toutes ces parties de votre
corps tombent sous le « mon ». Alors
qui est la personne qui dit ce mot, « Mon » ? Qui est celui qui dit que toutes ces choses sont « à
moi » ? Avez-vous jamais pensé à cela ?
Quand vous dites « Mon nom est Chandulal » et après, vous vous tournez et dites, «Je suis Chandulal »ne
pensez-vous pas qu’il y a une contradiction en cela ?
Questionneur : Oui, je pense ainsi.
Dadashri : Vous êtes Chandulal en ce moment. Dans ce Chandulal il y a
« Je » et « mon ». Ils sont
comme les deux lignes ferroviaires de «Je » et « mon » ; ils courent toujours ensemble pourtant ils sont toujours séparés. Ils sont toujours parallèles et ne deviennent jamais un.
En dépit de ceci vous les pensez être un. C'est dû à l'ignorance ou au manque de conscience de votre vraie
identité. Après avoir compris ceci, séparez le
« mon ». Mettez d’un côté tout ce qui vient sous « mon ». Par exemple,
« mon coeur, » gardez votre coeur sur un côté. Quelles autres choses avons-nous besoin de séparer de ce corps ?
Questionneur : Les pieds et tous les organes des sens.
Dadashri : Oui les cinq
gnanendriyas (organes de perception) et
cinq karmendriyas (organes d'action) et tous les autres. En outre dites-vous
« mon esprit » ou « je suis esprit ? »
Questionneur : Nous disons, « mon esprit ».
Dadashri : Ne dites-vous
pas également, « mon intelligence » ?
Questionneur : Oui.
Dadashri : Et « mon
chitta » (la tendance de l'esprit à vagabonder) ?
Questionneur : Oui.
Dadashri : Alors
dites-vous, « mon égoïsme » ou dites-vous, « je suis égoïsme ? »
Questionneur : Mon égoïsme.
Dadashri : Alors même
l'égoïsme n'est pas une partie de toi. En disant « Mon égoïsme », vous pourrez
séparer cela aussi, mais vous n’êtes pas concient des autres composants qui
tombent sous le « Mon ». C'est pourquoi vous ne pouvez pas faire une séparation complète.
Votre conscience a des limitations. Vous prenez seulement conscience des composants sthool (bruts), au delà desquels
il y a des composants sookshma (subtils). Les composants subtils doivent également être
séparés, après quoi il y a deux niveaux supplémentaires de subtilité, sookshmatar et sookshmatam, qui
doivent également être retirés.
Seulement un Gnani
Purush peut réaliser une séparation à ces niveaux
intangibles. N'est-il pas possible de séparer les
deux ? Si vous continuez à déduire « Mon »
de « Je », à chaque étape et échelon et mettez toutes choses qui
tombent sous le « mon » sur un côté, alors que restera-t-il ?
Questionneur : Le « Je ».
Dadashri : Ce
«Je », est précisément ce que vous êtes. C'est le « Je » que
vous avez besoin de réaliser.
Questionneur : Après une telle séparation, dois-je
comprendre que ce qui reste, c’est qui je suis vraiment ? Est-ce le vrai «Je » ?
Dadashri : Oui, ce qui
reste après la séparation, c’est votre vrai Soi. « Je » ; le vrai Vous. Ne devriez-vous pas faire une recherche
sur le sujet ? Cette
méthode de séparer le « Je » de « Mon », n’est-elle pas
simple ?
Questionneur : Elle semble être simple mais comment allez- vous
faire la séparation aux niveaux sookshmatar et sookshmatam ? Sans Gnani, ce n'est pas
possible, n’est-ce pas ?
Dadashri : Oui. C’est ce ce que le Gnani Purush fait pour
vous. C'est pourquoi je dis ; séparez
« Je » et «Mon » avec le séparateur du « Gnani ». Comment tous les enseignants des Ecritures appellent-ils ce
séparateur ?
Ils
l'appellent bhed Gnan. C'est la
Science (la connaissance) de la séparation.
Comment réussirez-vous à retirer le « mon »
sans cette Science ? Vous n'avez pas la
connaissance précise de ce qui relève de « Je » et de ce qui relève de
« mon ». Bhed Gnan signifie « Je » suis totalement séparé de tout ce
qui est mien. C’est seulement en rencontrant un Gnani Purush qu'on
acquiert cette science de séparation.
N'est-ce
pas plus simple une fois que cette séparation entre le « Je » et le
« Mon » est faite ?
La science de la
Réalisation du Soi n’est-elle pas simplifiée de
cette façon ? La méthode que j'ai enseignée permet une progression plus avancée et plus facile de « Atmagnan ». Autrement à
notre époque actuelle, on peut lire les Ecritures jusqu’à l’épuisement et toujours ne pas atteindre l’état de Réalisation de Soi.
Questionneur : N'avons-nous pas besoin de quelqu'un comme vous
pour nous aider à comprendre tout ceci ?
Dadashri : Oui, c'est
absolument nécessaire. Malheureusement un Gnani
Purush est très rare et c'est encore plus rare
d’en rencontrer un. En effet, c’est une occasion
extrêmement rare qu’un Gnani Purush s’incarne dans le monde. À ce
moment-là, vous devez saisir l'opportunité et acquérir la « Réalisation de Soi
» du Gnani. Il n'y a aucun frais pour
ceci. Ça ne vous coûte rien. En outre, le Gnani peut vous donner cette séparation dans un délai d'une heure. Une
fois que vous avez acquis la connaissance du vrai « Je », tout a été
accompli. C'est l'essence complète de toutes les
Ecritures.
Si vous voulez des choses matérielles, alors
vous devrez garder le « mon », mais si vous voulez devenir libéré,
alors vous devrez abandonner la propriété ou rendre (renoncement par la
compréhension seulement) tout ce qui tombe sous la catégorie du
« mon ». Rendez tout ce qui est « à moi » ou
« mon » au Gnani Purush et vous serez laissé avec seulement le
« Je ». La réalisation de « Qui suis-Je ? » est associée à la perte de « Mon ». Si « Mon » devient séparé, alors tout est séparé.
L'état de croyance de « Je Suis, et tout est à
moi » est défini comme jivatmadasha. Une personne avec cette
croyance (avant la Réalisation du Soi) est un jivatma. La croyance « Je
Suis » et « tout ceci n'est pas à moi » (une compréhension
inhérente qui survient suite à la Réalisation du Soi) est l'état de Parmatmadasha. Tout ce qui est relié avec
« Mon » est un obstacle sur le chemin de la libération. Une fois que « Mon »
devient détaché du « Je », tout devient clair. La réalisation de « Qui Suis-Je ? » est spontanément associée à la perte ou au détachement du «
Mon ».
(4)
QUI EST LE « PATRON »
DE L’UNIVERS ?
SEUL LE GNANI PEUT VOUS MONTRER LE
VRAI « JE »
Questionneur
: Comment est-il
possible de comprendre et réaliser le vrai « Je » pendant que nous vivons
dans cette vie mondaine ?
Dadashri : Où allez-vous réaliser le vrai « Je » ?
Y a-t-il un autre endroit en dehors de ce monde où on puisse vivre ?
Chacun doit vivre dans ce monde. C'est ici en ce monde que vous pouvez
connaître votre vrai Soi. C'est la science de la compréhension de « Qui
suis-Je ? » Venez à moi et Je vous ferai réaliser votre vrai Soi.
Pendant
le processus de cette réalisation, je ne te demande pas de rien faire, parce
que ce n'est pas dans tes capacités. C'est pourquoi je te dis que je ferai tout pour toi. Vous n’avez pas à vous
inquiéter de rien. La première chose que nous devons savoir est qui nous sommes
vraiment et ce qui vaut la peine d’être connu ? Quelle est la Vraie Vérité ?
Quel est le sens de ce monde-ci ? Qu’est-ce que tout ceci ? Qui ou qu’est-ce
que Dieu ?
Y
a-t-il un Dieu ? Oui, en effet il y a Dieu et de plus, ce Dieu est en toi.
Pourquoi le recherchez-vous en dehors ? Quand quelqu'un
ouvre la porte pour toi, tu peux obtenir son darshan (Le voir). La porte a été fermée tellement
solidement, qu'il est impossible de l'ouvrir par toi-même. Seulement une
personne qui est Réalisée (un Gnani Purush) peut te montrer le chemin et ouvrir
cette porte pour toi.
VOS
PROPRES ERREURS DEVIENNENT VOTRE
« PATRON »
L'absolu
« Je » à l’intérieur de toi est Dieu. Au-delà de ceci il n'y a aucun
autre Dieu ou supérieur au-dessus de toi. Il n'y a aucune force toute-puissante qui règne au-dessus de toi. Vous êtes complètement
indépendant. Il n'y a personne qui peut vous
blesser ou vous nuire. La seule chose qui puisse vous blesser ou vous nuire, ce
sont vos propres erreurs.
Non
seulement n'avez-vous pas un patron, mais également personne ne peut vous
tracasser ou interférer avec vous. Il y a d’innombrables formes de vie, mais
aucune d’elles n’interfère jamais avec vous. Celles qui peuvent interférer, le
feront en raison de vos propres erreurs. Vous-même, aviez précédemment causé
des interférences et par conséquent, faites maintenant face aux conséquences de
vos actions passées. Je vois ceci dans ma vision de Gnan. Je vous dis ceci
comme je le vois.
Dans les deux
phrases suivantes je garantis sa libération à l’homme. Celles-ci sont :
« Vous
n'avez aucun patron en ce monde. Votre patron ce sont vos gaffes et vos
erreurs. En l'absence de celles-ci, vous êtes le Seigneur Suprême ! »
Et…
« Personne
ne peut jamais interférer avec vous. Ce monde est tel qu’aucun être vivant
n’est jamais dans une position où le monde peut interférer avec un autre. »
Ces deux
phrases résoudront tous vos conflits et vous apporteront la paix et l'harmonie.
(5)
QUI EST LE « FAISEUR » DANS
LE MONDE ?
LA VRAIE NATURE DU
« FAISEUR » EN
CE MONDE…
C'est
l'ignorance de la réalité qui a abouti en toute cette obscurité et cette confusion.
Ainsi souhaitez-vous maintenant savoir les choses qui sont déjà sues ou
souhaitez-vous savoir ce qui n'est pas su ?
Qu’est-
ce que ce monde signifie ? Comment en est-il arrivé à l'existence ? Qui est son
créateur ? Quels sont nos rôles et rapports avec tout le monde dans ce monde ?
Comment devrions-nous nous y prendre avec nos proches ? Comment les affaires se produisent-elles ? Est-ce
que je suis le « faiseur » de quelque chose ou y a-t-il un autre « faiseur » ?
N'est-il pas important de savoir toutes ces réponses ?
Questionneur : Oui.
Dadashri : Parlons de ce qui doit être connu d'abord. Qui pensez-vous a créé ce monde ? Qui
pensez-vous a fait un monde si
complexe et enchevêtré ? Quel est votre avis ?
Questionneur
: Seulement Dieu
doit l'avoir fait.
Dadashri
: Alors pourquoi le
monde entier est-il rempli d'inquiétudes ? Chacun a des soucis. Il n'y a aucune
échappatoire aux inquiétudes.
Questionneur
: C'est parce que
chacun s'inquiète.
Dadashri
: Oui, mais si Dieu
a fait ce monde, alors pourquoi l'a-t-il
créé si plein d’inquiétudes ? S'il est coupable de créer de telles misères,
alors nous devrions le faire arrêter. En réalité Dieu n'est pas coupable. Les
gens du monde l’ont rendu coupable en
l'appelant le créateur de ce monde.
En
réalité, Dieu n'est pas du tout le créateur de ce monde. Tout ceci n’est seulement que l’Evidence
de Circonstances Scientifiques. Par
conséquent, tout ceci n’est qu’une
création naturelle. En Gujarati, je l'appelle Vyavasthit Shakti (Evidence de Circonstances Scientifiques). C'est
un fait très subtil.
CECI
NE PEUT PAS S'APPELER LIBERATION
Un
enfant dira, « Dieu a fait ceci. » Même un homme saint renommé dira, « Dieu a
fait ceci. » C'est un point de vue mondain. Ce n'est pas le Vrai point de vue.
Si Dieu était
le créateur, alors il deviendrait perpétuellement notre « patron » et
il n'y aurait aucune telle chose comme la libération. Mais il y a libération. Dieu n'est pas le
créateur de ce monde. Les gens qui
comprennent la libération n'accepteront jamais Dieu en tant que créateur. La libération et le Dieu en tant que
« créateur » sont deux rapports
contradictoires. Créateur veut dire quelqu'un qui vous fait une faveur
permanente et si Dieu est une telle entité, alors vous serez toujours endetté envers lui. En tant
que votre créateur, Dieu sera
toujours votre patron et vous serez toujours son subalterne. Même lorsque vous atteignez la libération,
sera-t-il votre supérieur, n’est-ce
pas ?
Questionneur
: Oui, il sera notre
supérieur de manière permanente.
Dadashri
: Oui, il devient
notre « patron » permanent et il n'y a donc aucune libération. Alors la libération ne peut pas
être appelée libération. Au lieu de cela la « libération » avec l'épouse de quelqu’un serait meilleure. Au moins
vous pouvez apprécier sa cuisine, même si parfois elle vous
insulte. Même avec des insultes, une telle libération est préférable.
ALORS,
QUI A CRÉÉ DIEU ?
Si
nous devions dire que Dieu est réellement le créateur, alors la prochaine question logique à
demander serait, « alors qui a fait Dieu ? » Tant de différentes questions se poseraient. Les gens
viennent et me disent, « nous
pensons que Dieu est « le faiseur » en ce monde et vous
dites que ce n'est pas le cas, mais c’est difficile pour nous d’accepter cela ». À ce moment-là je leur demande,
« si j'accepte que Dieu est
« le faiseur » des choses, alors qui a fait ce Dieu ? Dites-moi au
moins ça, qui a fait le créateur de ce monde ? » C'est simplement un
rapport logique que s'il y a un créateur, alors
il doit y avoir encore un autre créateur de ce créateur. Il n'y
aurait aucune fin à ceci. Par conséquent, un tel entretien est
vraiment incorrect.
NOTRE
MONDE SANS FIN NI COMMENCEMENT
Tout ceci est
survenu sans que quiconque ne le crée. Personne ne l'a créé. Puisque personne ne l'a
créé, à qui peut-on se renseigner à son sujet ? Moi aussi je
recherchais celui qui avait créé un
désordre si chaotique et avait pris une telle responsabilité. J'ai cherché
partout pour cette personne, mais je ne l'ai trouvé nulle part.
J'ai demandé à des scientifiques de discuter avec moi
leurs preuves que Dieu a réellement créé
ce monde. Je leur ai demandé en quelle année il a été créé. Ils ne sont arrivés
à rien. Je leur ai alors demandé si le monde
avait eu un commencement ou pas, et ils ont répondu oui. S'il y a un créateur,
alors il doit y avoir eu un commencement. S'il y
a un commencement, alors il doit y avoir une fin. En vérité, ce monde est anadi-anant (sans commencement-sans
fin). Ce monde continue sans fin.
Par conséquent, il n'y a ni commencement ni fin. S'il n'y a aucun commencement, alors il n'y a aucun créateur.
L'ADRESSE
VÉRITABLE DE DIEU
Alors
ces scientifiques m'ont demandé si tout ceci voulait dire que Dieu n'existe pas. Je leur ai dit que si
Dieu n'existait pas, alors il n'y aurait aucune expérience du plaisir ou de la
douleur pour n'importe qui en ce
monde. Ainsi Dieu existe assurément. Ils
m'ont demandé où vit Dieu Je
leur ai demandé où ils pensaient qu’il vivait. Ils ont pointé vers le ciel. Je leur ai demandé où pourrait-on
le trouver exactement, qu’elle était
son adresse précise et si on pourrait lui expédier une lettre. Ils ne le savaient pas. Je leur ai dit
qu'il n'y a absolument personne là-haut.
Je suis allé vérifier moi-même, puisque
tout le monde dit que Dieu vit là-haut.
J'ai recherché Dieu là-bas, mais il
n'y a personne là-haut; seulement un vaste ciel ouvert ! Personne ne vit là-haut ! Lorsqu’on me demande
l’addresse véritable de Dieu,
je leur dis d'écrire ceci : « Dieu
est dans chaque créature, visible ou
invisible. Pas dans la création ! »
Ce
tourne-disque est une création humaine. Dieu ne réside pas dans aucune chose faite par les
humains. Dieu réside dans la nature. Dieu
est présent dans toutes les choses
qui sont naturellement créées. Ainsi, Dieu
réside dans toute créature, visible ou
invisible. Entre vous et moi il y a une infinité de créatures
invisibles, qui ne peuvent pas
être vues même sous un microscope. Dieu
réside dans toutes ces créatures.
Maintenant qu’est-ce que Dieu fait ? Il donne seulement la lumière à chaque
être vivant. Comment utiliser cette
la lumière dépend de chaque individu. Que l’on fasse de bonnes actions, comme donner l'aumône, ou de mauvaises
actions, comme voler ou frauder ; on le fait à son propre risque.
Vous êtes libre d’utiliser cette
lumière pour n’importe quel but que vous voulez.
Vous
aussi vous croyez qu’il est là haut n’est-ce pas ? Il n'y a personne là-haut. C'est votre fausse
croyance que quelqu'un est là-haut. Je
suis venu pour vous révéler que toutes ces croyances sont erronées
et qu’à moins que ceci soit déclaré ouvertement, les évènements ne peuvent jamais être résolues. Toutes vos croyances
fausses et votre confusion persisteront.
Les croyances traditionnelles ne mourront pas.
LE
MONDE EST LUI-MÊME LE PUZZLE
« Le
monde est le puzzle lui-même ». Il s'est compliqué lui-même. Dieu n'a pas créé ce puzzle. Si Dieu
avait créé ce puzzle, alors nous
pourrions le juger responsable de toutes les souffrances en ce monde. Nous lui demanderions pourquoi il
fait souffrir les gens. Mais Dieu n'a pas créé ce puzzle. Dieu est Dieu ; Dieu
est l'état de béatitude permanent.
Nous l'accusons en raison de notre propre ignorance et c’est de notre faute. C’est pourquoi le monde s’est
compliqué lui-même. Personne d’autre n’a
créé ce puzzle.
Maintenant si
quelqu'un devait dire, « Chandulal n'est plus cohérent », ne provoquerait-il pas un
« puzzle » ?
Questionneur : Oui, c’est ce qui arriverait
Dadashri
: Si quelqu'un
devait m'insulter en ce moment, il ne me bouleverserait pas, mais pour toi le
puzzle surgira, parce que tu es lié.
Les cordes de l'ignorance vous lient. Les fils de l'ignorance vous lient.
Questionneur : Alors comment ce puzzle peut-il être résolu pour
nous ?
Dadashri : Il y a deux points de vue pour résoudre ce puzzle
: Un point de vue relatif et un vrai
point de vue. Le vrai est permanent et le relatif est provisoire. Tous ces
relatifs sont des ajustements provisoires et Vous êtes permanent. Une fois que
vous découvrez ce qui est permanent, ce puzzle est résolu. Tous ces ascètes et
personnes à la recherche de Dieu n'ont pas pu résoudre ce puzzle. Au lieu de cela, ils sont devenus encore plus
empêtrés en lui. Je peux vous aider à
résoudre ce puzzle. Je peux le faire pour vous en seulement une heure.
Ensuite, ce puzzle ne surgira plus.
Vous
devez seulement comprendre ce monde tel qu'il est et, après cela, vous n’aurez plus rien à
mémoriser. Comprenez-le juste une
fois. Comment en est-il venu à l'existence ? Qui est Dieu ? Qui conduit ce monde ? Qu’est-ce que tout ceci
signifie ? Quelle est notre
Vraie forme ? Sachant les réponses à tout
celà, les puzzles seront résolus pour
toujours.
CIRCONSTANCES
ÉVIDENTES SCIENTIFIQUES
Continuons
cette discussion. Posez n’importe quelles questions auxquelles vous désirez
avoir des réponses.
Questionneur : Je ne
comprends pas ces « circonstances évidentes scientifiques. »
Dadashri
: Les circonstances
évidentes scientifiques servent de base à tout ceci. Sans elles, pas même une seule parmanoo (atome) peut changer en ce monde. Quand vous êtes prêts à vous asseoir au dîner, savez-vous ce qu’on vous servira ? Même la personne qui prépare la nourriture ne sait pas ce qu’elle
préparera demain. Même la quantité de
nourriture que vous allez ingérer
est très précisément déterminée, jusqu’au niveau atomique. Qu’est-ce qui réunit tout ceci et le fait se produire ? C'est une merveille !
Sur quoi est basée cette rencontre
entre toi et moi ? Elle est basée seulement sur les circonstances évidentes scientifiques.
Il y a des causes très subtiles et
incompréhensibles derrière cette rencontre. Découvrez ce que sont ces causes.
Questionneur : Comment
trouvons-nous ces causes ?
Dadashri
: Quand vous êtes
venu au satsang ici, vous croyiez, « je suis
venu ici aujourd'hui ». C'est votre croyance fausse et égoïste quand vous dites, « je suis venu et
je vais. » Si je devais te
demander pourquoi tu n’es pas venu hier, tu pourrais pointer vers tes jambes.
Alors, que dois-je en arriver à comprendre de tout ceci ?
Questionneur : Que mes
jambes me faisaient mal.
Dadashri
: Oui, tes jambes
te faisaient mal. Tu blâmerais tes jambes. Alors si tes jambes te faisaient
mal, tes jambes t’ont-elles amené ici
ou es-tu venu ici par toi-même ?
Questionneur : C’était mon
désir de venir ici et c'est pourquoi je suis ici.
Dadashri
: Oui c'est en
raison de ton désir que tu es venu. Mais parce que tes jambes et tout le reste
allait bien, tu as été capable de venir
ici. Si tes jambes ne fonctionnaient
pas bien, serais-tu venu ?
Questionneur : Alors je
n'aurais pas pu venir.
Dadashri
: Ainsi, aurais-tu pu venir de ton propre gré ? Par exemple
si un homme paralysé devait venir ici dans
un chariot à boeufs, il dirait, « je suis venu », mais si nous lui
demandions, « Oh ! mais
vos jambes sont paralysées, alors comment êtes-vous venu ici ? » Il
insisterait encore sur le fait qu'il soit venu. Mais si je devais lui demander, « êtes-vous venu ou le chariot
vous a-t-il apporté ici ? » Il répondrait
alors, « le chariot m'a apporté ici ». Alors je lui demanderais, « est-ce
le chariot qui est venu ici ou est-ce que ce sont les boeufs qui ont apporté le
chariot ici ? »
Par
conséquent, vos croyances sont très loin de la réalité. Votre capacité à venir ici dépend de tant de circonstances
différentes. Beaucoup de circonstances doivent simplement être exactes et
précises afin de vous permettre de venir ici.
Si
vous aviez une migraine, vous pourriez devoir vous en retourner, même si vous
étiez arrivé à l'heure. Si vous étiez vraiment indépendant vous-même et veniez
ici de votre propre gré, votre migraine n'aurait aucune incidence sur votre
présence ici.
Ou
bien, si sur votre route ici, vous rencontrez un ami qui insiste pour que vous
l’accompagniez, alors vous devriez vous en retourner. Par conséquent, tellement
de circonstances doivent être simplement correctes. Il ne devrait pas y avoir
aucun obstacle que ce soit, alors seulement serez-vous capable de venir ici.
PRINCIPE
DE CONVENANCE
Ce
sont les Circonstances Évidentes Scientifiques. Un évènement a lieu seulement
lorsque de nombreuses circonstances sont réunies. Mais vous déclarez avec égoïsme, « je l'ai fait. » Vous prenez
le crédit pour les choses qui tournent bien et blâmez les autres ou la mauvaise
fortune, quand les choses ne s'avèrent pas comme vous aviez prévus. Certains
mettent le blâme sur des circonstances négatives, n’est-ce pas ?
Questionneur
: Oui.
Dadashri
: Une personne est
fière d’elle-même lorsqu’il gagne de l'argent, mais quand il encourt une perte
ou un échec, il donne des excuses ou dit, « Dieu est en colère contre
moi. »
Questionneur
: C'est une excuse
commode.
Dadashri : Oui commode, mais on ne devrait pas
accuser Dieu de quoi que ce soit. Il est acceptable d’accuser un avocat ou
quelqu'un d'autre. Comment pouvons-nous accuser Dieu ? Un avocat peut intenter
un procès et réclamer des dommages, mais qui intentera ce procès ? De telles
accusations causent une servitude
terrible dans la vie suivante. Est-ce que n'importe qui peut accuser Dieu ?
Questionneur
: Non.
Dadashri
: Parfois les gens
donneront une variété d'autres excuses, en évitant toujours la propriété et
l'acceptation de leurs propres fautes et erreurs. On n'acceptera jamais ses
propres fautes. Dans ce contexte, un étranger m’a déjà fait remarqué,
« pourquoi vous les Indiens n'acceptez pas le blâme pour vos propres
erreurs avec élégance ? » J'ai répondu « Que cela en lui-même est le
puzzle Indien, le plus grand puzzle de tous, est ce « puzzle Indien ».
Vous ne pourrez pas le résoudre. Les Indiens n'accepteraient jamais leurs
propres erreurs, alors que vous, étrangers, êtes très à l’aise dans le fait
d'accepter vos propres fautes ».
CONTRADICTION
DANS « DOERSHIP »
Sanyog (un événement, association de
circonstances) se produit par lui-même, et ainsi fait le viyog (dissipation des circonstances). Mais l'homme,
avec l’ego, prend tout le crédit. Quand un homme gagne de l'argent, il dit,
« je l'ai gagné. » Quand il subit des pertes, il perd toute confiance
et se désespère : « Que pouvais-je faire ? »
Questionneur
: Oui, parfois je
dis la même chose.
Dadashri : Si vous êtes le « faiseur » alors vous
ne direz jamais, « que puis-je
faire ? » Prenons un exemple
simple du processus de faire le kadhee (un plat du Gujarati fait à partir du yaourt). Si le kadhee s'avère
réussi et goûte bon, la personne qui l'a préparé dira, « je l'ai fait » et
en prendra le crédit. S'il déborde durant la cuisson, elle dira, « Que
pouvais-je faire ? Les enfants me
dérangeaient, le téléphone sonnait constamment,
la flamme était trop haute… etc… » Pourquoi toutes ces excuses ? J’en suis
venu à comprendre que tout le monde parle comme ceci. Quand un patient récupère
de sa maladie, son docteur dira, « je lui ai sauvé la vie. » mais
si le patient meurt, il dira, « que pouvais-je faire ? » Pourquoi
faire de telles affirmations non fondées et non soutenues ?
VOUS
ÊTES-VOUS RÉVEILLÉ OU AVEZ-VOUS ÉTÉ RÉVEILLÉ ?
Si vous vous réveillez tôt le matin, vous direz,
« je me suis réveillé. » Qu’est-ce qui vous fait
croire que vous pouvez vous réveiller tôt ? La nuit, quand vous ne
pouvez pas dormir, vous direz, « je ne peux pas dormir. » Si vous avez vous-même
le contrôle de votre sommeil alors pourquoi ne pouvez-vous pas
dormir quand vous le voulez ? En réalité vous n'avez aucun contrôle.
Si quelqu'un demande, « Qui m'a réveillé ce
matin ? » Je lui dirais qu'il s'est réveillé parce que son
karma de sommeil était terminé. C'était son karma qui l'a
réveillé.
QUELLE
QUANTITÉ EST VRAIMENT ENTRE VOS MAINS ?
Vous, le vrai Vous n'avez jamais mangé. C'est Chandulal qui consomme la
nourriture. Vous n'avez jamais rien mangé mais vous croyez que vous êtes
celui qui mange. Chandulal est celui qui mange et Chandulal est celui qui défèque. Vous êtes emprisonné
en cela sans aucune raison. Comprenez-vous ceci ?
Questionneur
: Expliquez cela, s’il-vous-plait ?
Dadashri : Aucun être au
monde n'est encore né avec le contrôle indépendant de déféquer. S’il n'a pas de contrôle
indépendant sur ses propres excréments, alors quel autre pouvoir peut-il avoir
? Il réalisera ceci lorsqu’il deviendra constipé. Quand certaines choses vont selon ses plans, il pense que c’est lui qui
les fait survenir.
J'ai eu un satsang à Baroda avec un groupe de médecins. Quand
je leur ai dit qu'on n'a pas même le
contrôle indépendant de ses entrailles,
ils étaient tous abasourdis.
J'ai continué, « vous réaliserez ceci quand vous
serez constipé. À ce moment-là vous devrez chercher de l'aide extérieure. » En premier lieu, vous n’avez
jamais eu ce pouvoir, c’est pourquoi vous devez demander de l'aide. Par conséquent
ce n'est pas sous votre contrôle. C'est par votre croyance erronnée que vous
considérez les puissances de la nature comme vôtres. De considérer le pouvoir de quelqu'un d’autre
votre propre pouvoir est une illusion ; une fausse croyance. Comprenez-vous ce que
j'essaie de dire ? Est-ce un peu plus clair maintenant ?
Questionneur : Oui, je comprends.
Dadashri : Si vous ne comprenez
que cela, vous êtes déjà plus près de la résolution de ce puzzle. Tous ces gens se réclament
de faire des sacrifices, le japa (incantation
répétée), la méditation et le jeûne. Tout ceci n’est
qu’illusion. Le monde continuera toujours de cette façon et ne sera
jamais sans égo. C'est sa nature.
CELA
ARRIVE …
Dadashri : Les événements qui arrivent, se
produisent-ils en raison de notre volonté ou se produisent-ils de façon
naturelle ?
Questionneur : Ils se produisent naturellement par eux-mêmes.
Dadashri : Oui, tout
ceci survient naturellement. Quand vous vous réveillez le matin, cela survient
naturellement. Quand vous buvez du thé, cela se
produit naturellement. Quand vous utilisez les
toilettes, cela se fait naturellement. Quand vous
dormez, ça se produit naturellement. Faites-vous
arriver toutes ces choses ou surviennent-elles de façon naturelle ?
Questionneur : Elles se font naturellement.
Dadashri : Quand vous
faites un travail, se fait-il tout seul ou est-ce vous qui le faites ?
Questionneur : Cela se fait tout seul.
Dadashri : Oui, ainsi en
ce monde, « cela arrive. » C’est tout ce que le monde
est. Les
choses arrivent tout simplement. Mais les gens
disent : « Je l’ai fait. » « Je suis allé à la toilette. » « J'ai fait ceci. » « J'ai
gagné cet argent. » Et ainsi de suite… Quand une
chose se produit par elle-même et que nous disons, « je l’ai fait. » nous créons du nouveau
karma (nouvelles
graines d'ensemencement de karma). Si vous cessez de créer (accumuler) du nouveau karma, vous serez libre. Sans Gnan cependant, on ne peut
pas cesser de créer de nouveau karma.
« DOERSHIP » = PRAKRUTI : `NON DOERSHIP'= ATMA
Tous
les êtres humains en ce monde sont des « TOUPIES ». Qu’est-ce qu’une toupie
? C'est un jouet qui pivote sur son axe, quand la
corde qui l’entoure est tirée. La toupie tournera
en rond jusqu’à ce que toute son énergie soit absorbée. Dans cet exemple, l'enroulement de la corde est le bhaav purushaarth (cause) et la rotation est prarabdh (effet, résultat). C'est prakruti
(caractéristiques inhérentes) qui fait qu'une personne fait des choses, mais
elle dit, « Je le fais ». Il est,
essentiellement, juste comme une marionnette sur une corde. Prakruti l'incite à faire
pénitence, des rituels de chant et d’incantations, de la méditation etc., mais il croit
qu'il est celui qui le fait.
Questionneur : Expliquez-nous
au sujet du prakruti, Dada.
Dadashri : Du moment où
vous prétendez être le « faiseur » (karta), prakruti prend naissance. Comme Atma vous êtes« non-faiseur » (akarta). Vous avez la croyance
fausse que « je suis Chandulal », et que « je suis le faiseur ». Du moment que vous dites ceci, vous devenez
limité. C’est en raison de cette croyance fausse que ce prakruti en vient à
l'existence. Tant qu’il y a ignorance du vrai
« Je », on estime qu'on est le « faiseur » et on est alors
restreint par son prakruti. Quand la conscience de « Je ne suis pas le faiseur » est
acquise et qu’on cesse d'être le « faiseur », le prakruti s’en va. À partir de ce moment-là, on ne lie aucun nouveau karma,
mais l’ancien karma demeure et celui-ci doit être déchargé.
KARTA (DOERSHIP) ET NAIMITTIC
DOERSHIP (INSTRUMENTAL)
Questionneur : Si on n'est
pas le « faiseur », alors qui l’est ? Quelle est la nature du
« faiseur » ?
Dadashri : Le « doership » de chacun est
seulement « instrumental » (karta naimittic) dans n'importe quel processus. On n'est pas un
« faiseur » indépendant de quoi que ce soit.
Ce « doership » instrumental peut
encore être défini comme un processus parlementaire où la décision finale est
basée sur un vote collectif où chaque individu a seulement une voix. Ainsi votre voix en est
une parmi plusieurs dans le résultat final. Mais
vous croyez que « Je fais ceci » devenant ainsi le
« faiseur ».
La « planification »
(par le bhaav purushaarth) se produit de cette façon : Vous êtes vous-même le
« planificateur » et cette planification est la signature finale
(approbation) ; le « doership » est
seulement dans l'étape de « planification », mais ce fait est inconnu du
monde entier. En d'autres termes, tout ce qui se
matérialise devant nous, dans cette vie, est un résultat de la planification
dans la vie passée par le bhaav (intention intérieure profonde). Le seul endroit pour le doership est dans ce bhaav.
Le
rendement de ce petit « ordinateur » (Chandulal), devient alors l'entrée
dans « l’ordinateur » géant des circonstances évidentes
scientifiques. De cette manière, la planification (bhaav purushaarth) est
introduite dans l'ordinateur géant. L'ordinateur
géant donne alors les effets de cette « planification ». Tous les événements dans la vie des gens sont un effet. La décharge dans la vie actuelle est le résultat des causes créées dans la vie passée.
Personne dans cette vie n'a de contrôle sur quoi que ce
soit. Elle est sous le contrôle de
« d’autres mains ». Une fois que la
« planification » est faite, elle est alors en dehors des mains du
« planificateur » et tombe sous la commande de « d’autres
mains ». Ces « autres mains »
(circonstances évidentes scientifiques), jouent un rôle en apportant les
effets. Ainsi les effets peuvent être différents
de la planification. Le déploiement des effets
est entièrement dans « d’autres mains ». C'est
un point très subtil. Comprenez-vous ceci ?
Questionneur : Oui Dada, je le comprends.
« DOERSHIP » LIE
LE KARMA
Sentez-vous libre de poser n’importe quelle
question. Peu importe ce que vous voulez comprendre, posez vos
questions. Cette Science vaut la peine d’être comprise. Ici vous pouvez
demander n'importe quoi.
Questionneur : Comment
pouvons-nous nous échapper de la servitude du karma ?
Dadashri : Ces karmas existent parce que la
croyance du « doership » existe. L'existence de ces karmas dépend directement du « doership ». Il n'y a aucun karma s'il n'y a aucun « doership ». Il n’y a aucun « doership » dans
l'état de « Je » et ainsi il n'y a aucun
karma. Le karma peut seulement être créé s'il y a du « doership ». Comme Chandulal, quand vous dites et
croyez, « j'ai fait ceci » ou « j'ai fait cela… » vous devenez le « faiseur ».
Cette croyance devient alors un soutien du karma. Quand on arrête d’être le
« faiseur », le karma n'a aucune base et aucun appui, ainsi il s’en va.
ATMA (SOI) ET ANATMA
(NON-SOI) DEVIENNENT UN PAR L'IGNORANCE
L'Atma et l'anatma sont deux entités
séparées. Ils ne sont pas
devenus un, mais ils « sont collés » entre eux. Comment ? Par des bhrantiras (faux
intérêt ; ou essence ; la croyance illusoire que je suis le « faiseur »)
ils sont devenus collés entre eux.
D'où est-ce que ce les bhrantiras sont venus ?
Du moment que
quelqu’un dit, « je l'ai fait, » les ras (cohésion) d'Atma et l'anatma se produit. Ce ras est si adhésif que même si
il a été là pendant des années, il
ne perdra pas sa puissance de liaison, ainsi
comment pouvons-nous même commencer à
parler des ras additionnels qui sont créés quotidiennement ?
Un Gnani peut dissoudre tous les bhrantiras, et séparer l'Atma et l'anatma. Alors le Soi demeure
dans son état naturel, et le non-soi demeure dans son état
naturel. Tant
qu’il y a
l’ego,
à travers l'illusion, on dira toujours, « je suis le
faiseur et je suis également le
connaisseur », « j'ai fait ceci et je sais ceci ». On parlera de cette manière. Quand le sentiment de
« Je suis « le faiseur » » et « je suis le connaisseur »
sont réunis, c'est gneya (une chose à connaître), et cela s'appelle lui-même bhranti (illusion).
Quand le sentiment « je suis le
Connaisseur et le Voyeur » n'est pas associé à « Je suis le faiseur », cela s'appelle
le gnayak (le Connaisseur).
En ce moment vous croyez, « je suis Chandulal » (" Je »
et « mon » en tant qu'un). C'est pourquoi le Soi
et le non-Soi sont devenus un. En fait ces deux entités sont séparées. Vous êtes séparés et Chandulal est séparé. Mais jusqu'à ce que vous
vous rendiez compte de cette différence, que pouvez-vous faire ? Un Gnani Purush peut faire cette séparation pour vous par la Science de la Séparation. Après ceci, le Vrai vous, « Je », ne fait rien.
C'est Chandulal qui continue à tout faire.
(6)
QUI FERA LA SÉPARATION SCIENTIFIQUE ?
SÉPARATION SCIENTIFIQUE DU SOI
ET DU NON-SOI
Qu’est-ce que l’Atma Gnan ? C'est la compréhension
des qualités inhérentes d'Atma (Purush, Soi) et de l'anatma (prakruti, non-soi). On dit que celui qui connait
les qualités du soi et du non-soi et est passé par le processus de la séparation, acquiert Atma Gnan. Quand vous vous
rendez compte des qualités et des différences inhérentes du soi et du non-soi, vous avez acquis Atma Gnan.
Il n'est pas possible
d'atteindre Atma Gnan de vous-même. C'est parce qu'en ce moment
vous vivez et vous comportez comme prakruti et vous essayez de détruire le prakruti tout en étant dans lui. Comment est-ce que ceci
peut être possible ? Vous pourrez seulement gratter
la surface, mais vous ne pourrez pas détruire totalement le prakruti. Par exemple, si ce tissu devient sale, vous aurez besoin de savon pour enlever la
saleté. En cours de nettoyage, le savon laissera
un résidu. Tandis que vous enlevez un genre de résidu, un
autre prendra sa place. Alors vous devrez
employer du Tinopal (nom d’une marque de blanchisseur de tissu en Inde) afin
d'enlever le résidu du savon. Le Tinopal laissera également
sa propre tache. Je vous donne cette analogie
pour vous aider à comprendre pourquoi il n'est pas possible d'atteindre Atma Gnan par ses propres
efforts. À moins qu'on reçoive Atma Gnan, il n'est pas
possible de détruire le prakruti, bien qu'il puisse être affaibli. Une fois que vous identifiez les attributs du soi et du non-soi, vous avez la
solution. Le Gnani
Purush peut vous aider à connaître tous ces
attributs. Seulement un Gnani Purush peut séparer
le soi et le non-soi pour vous.
Par exemple, cet anneau d'or contient un mélange
de cuivre et d'or. Qui pensez-vous pourra séparer l'or du cuivre ?
Questionneur : Seulement un orfèvre.
Dadashri : Oui, un
orfèvre peut séparer l'or et le cuivre, parce qu'il connait les qualités de ces
deux éléments. De même, un Gnani Purush connait les qualités du soi et du
non-soi et ainsi il peut séparer les deux.
L'or et le cuivre dans cet anneau sont sous forme de
mélange plutôt que de composé. L'orfèvre peut donc
facilement séparer le mélange. De même, le soi et le non-soi sont sous une forme de mélange et non pas sous
une forme de composé, c’est pourquoi il est possible d'extraire un élément à
partir de l'autre. S'ils étaient sous une forme de composé, il ne serait pas possible de séparer
les deux. C'est pourquoi le Gnani Purush peut séparer les deux, et on peut ainsi comprendre
le Soi.
QU’EST-CE
QUE LE GNAN VIDHI ?
Vidhi est le processus spécial du Gnani de la séparation du Soi et du non-soi.
Questionneur : Qu’est-ce que le Gnan Vidhi ?
Dadashri : Le Gnan Vidhi est le processus qui
sépare l'âme (Soi) du corps (non-soi).
C'est la séparation de l'animé de l'inanimé.
Questionneur : Ce principe est correct, mais quel est le procédé ?
Dadashri : Il n'y a rien
à être donné ici. On doit simplement s’asseoir et répéter ce que je dis, exactement
comme c’est dit. (La conscience de « Qui
suis-je ? » est acquise après un processus
de deux heures, dont 48 minutes se composent de la répétition à haute voix de
phrases de bhed vignan (la Science
de la séparation), qui séparent le Soi et le non-soi. Après cela, il y a une
période d'une heure où vous sera expliqué les cinq aagnas (instructions)
avec des exemples pour les illustrer et les clarifier. On vous
montrera
comment conduire votre vie de sorte
que vous ne chargiez plus de nouveau karma. Vous saurez alors comment éliminer
votre karma passé en douceur. La conscience que
vous êtes Âme pure demeurera constamment.)
BESOIN
D'UN GOUROU OU D'UN GNANI ?
Questionneur : Que devrait-on faire si on a déjà un gourou avant
de rencontrer Dada ?
Dadashri : Vous pouvez quand même aller
avec lui. Si vous ne le souhaitez pas, ce n'est pas obligatoire. Vous devez le respecter. Après
la prise de Gnan, certains me demandent si elles doivent laisser leur gourou
précédent. Je leur dis qu'elles ne devraient pas,
parce que c'était le gourou qui les a aidés à atteindre le point où elles en
sont maintenant. C'était le gourou qui les a aidées à vivre une vie
respectable. Sans gourou il n'y aurait aucune
pureté dans la vie. Vous pouvez également dire à votre gourou que vous allez rencontrer un Gnani Purush. Certains amènent même leur gourou
me rencontrer. Le gourou veut aussi Moksha. Sans gourou vous ne pouvez pas
obtenir la connaissance de la vie mondaine
et même la connaissance de Moksha ne peut pas être atteinte
sans gourou. Le gourou est nécessaire pendant la vie mondaine, et le Gnani Purush est
nécessaire pour Moksha.
(7)
QUELLE EST LA NATURE DE
MOKSHA ?
(LIBÉRATION
TOTALE)
LE SEUL
BUT INTÉRESSANT À AVOIR
Questionneur : Quel but l’être humain
doit-il avoir ?
Dadashri : La libération devrait être
le seul but. Vous voulez la libération n’est-ce pas ? Pour combien de temps
encore voulez-vous continuer à errer sans but ? Vous
avez fait seulement ceci pendant des vies infinies. Vous n'avez pas laissé aucun endroit pour errer. Vous avez erré sans but entre différents gatis : gati janwar (royaume animal), gati de manushya (forme humaine) et devagati (forme céleste).
Pourquoi avez-vous dû souffrir de telles errances sans
fin ? C'est
parce que vous n'avez pas su votre vraie identité ; vous n'avez pas su la réponse à « qui
suis-je ? » Ne devriez-vous pas connaître votre vrai Soi ? En dépit de vos errances
étendues d’innombrables vies, vous ne savez pas même qui vous êtes vraiment.
Faire de l'argent est-il votre seul but dans la vie ?
Ne devriez- vous pas faire d’effort pour votre
libération ?
Questionneur : Oui, un effort devrait être
fait.
Dadashri : N'y a-t-il pas un besoin
alors de devenir indépendant ? Combien de temps pouvez-vous
demeurer dans une telle servitude ?
Questionneur : Je crois qu'il n'est pas
nécessaire de devenir indépendant mais plutôt de comprendre le besoin de
devenir indépendant.
Dadashri : Oui, cette compréhension
est nécessaire. Le comprendre une seule fois
est suffisant. Même si vous ne pouviez pas devenir indépendant, du moins y
a-t-il un besoin de le comprendre, vrai ? L'indépendance viendra plus tard mais pour
l'instant la compréhension suffit.
AUCUN
EFFORT REQUIS POUR LA
RÉALISATION DU SOI
Moksha signifie parvenir à votre vraie nature. La vie
mondaine signifie s’éloigner de votre vraie nature. Quel est le plus facile des deux ? Parvenir à votre vrai Soi
n'est pas difficile, mais la vie mondaine, qui vous éloigne de votre
Soi, est toujours difficile. Moksha est plus facile que préparer le khichdee (un plat de Gujarati fait de riz et lentilles). Pour préparer le khichdee, vous avez besoin
de beaucoup d'ingrédients : riz, lentilles, épices, légumes, eau, une casserole, du carburant,
une cuisinière, etc. Alors seulement
réussirez-vous à faire le khichdee.
Moksha d'autre part,
est plus facile que le khichdee. Mais vous devez trouver un Gnani Purush, qui peut vous octroyer Moksha. N’êtes-vous pas passé par
des réincarnations sans fin ?
MOKSHA EST SANS EFFORT
Je vous dis de venir
obtenir votre Moksha de moi. Les gens sont encore
sceptiques : « Comment quiconque peut-il nous donner Moksha sans aucun effort de notre part ? » demandent-ils ? Très bien alors, allez-y et essayez-le par vos propres efforts. Avec l'effort, vous
trouverez seulement des choses sans valeur. Personne n'a jamais
atteint Moksha par l'effort.
Questionneur : Est-il possible de donner ou prendre Moksha ?
Dadashri : Moksha n'est pas quelque chose
que vous donnez ou prenez. Mais vous avez besoin d'un nimit (Gnani est votre nimit, c.-à-d. qu’il devient instrumental
dans le processus d’acquisition de votre Moksha). Moksha est naimittic (acquis par
un « instrument »). Votre rencontre avec moi est
également un processus naimittic. En réalité, il n'y a aucun
donateur et il n'y a aucun preneur de Moksha. Quelle est la définition d'un
donateur ? Si vous donnez quelque chose qui vous
appartient, alors vous vous appelez un donateur. Quand vous donnez quelque
chose à quelqu'un, vous abandonnez réellement sa
possession. Moksha, cependant, est
votre droit de naissance. Je suis simplement
instrumental en vous rendant conscient de votre « vrai Soi » par le Gnan. Je suis simplement un instrument. Je ne peux pas vous donner quelque chose qui est déjà à vous.
Je ne suis pas le donateur et vous n'êtes pas le preneur.
MOKSHA SIGNIFIE LE BONHEUR ÉTERNEL
Interpellateur : Quel est le
but d'acquérir Moksha ?
Dadashri : Certains me
disent qu'is ne veulent pas Moksha.
Je leur dirais que ce n'est pas une nécessité pour elles
de vouloir Moksha. Mais veulent-ils au moins le
bonheur ?
Les
gens ne comprennent pas ce qu'est vraiment Moksha. Ils emploient seulement
le mot Moksha.
Ils sont sous l'impression que Moksha est à un endroit particulier, et
qu'une fois atteint, ils l'apprécieront. Mais ce
n'est pas comme cela.
DEUX
ÉTAPES DE MOKSHA
Questionneur : D'habitude, par Moksha nous voulons dire la
libération ou la disparition des cycles de la naissance et de la mort.
Dadashri : Oui c’est
vrai, mais c'est l'étape finale de la libération. C'est la seconde étape. La première étape de Moksha est celle où vous éprouvez un sens de neutralité envers vos
problèmes et misères ; on n’éprouve que de
l'indifférence vers n'importe quel malheur mondain. On reste même insensible face à n'importe quel bonheur
mondain. Au milieu de l'oopadhi (douleur
qui vous est imposée par d'autres ou par
des facteurs externes)
vous éprouvez le samadhi (être exempt de la souffrance et pour
éprouver l'état de sa propre béatitude). C'est la première étape de Moksha. La deuxième étape de Moksha- Moksha permanent- est atteinte après sa propre mort. La première étape de Moksha devrait être atteinte ici et maintenant. J'éprouve ce premier stage de Moksha en tout temps.
Moksha devrait être
tel que, en vivant parmi les choses mondaines, on ne devrait être aucunement
affectés par elles. C'est le Moksha que l’on doit
essayer d'obtenir ; là où il n'y a de servitude
d’aucune sorte. Une telle étape de Moksha est possible par l’Akram Vignan !
EXPÉRIENCE DE MOKSHA DANS LA VIE
QUOTIDIENNE
Questionneur : Une telle liberté ou Moksha est-elle expérimentée tandis qu'on vit (jeevanmukti) ou
est-elle la liberté qui vient après
la mort ?
Dadashri : Quel intérêt
y aurait-il à acquérir la liberté après que vous soyez mort ? C'est de cette façon que
les gens se font escroqués dans des promesses de Moksha après la mort et
deviennent piégés. Quelle utilité y a-t-il pour
vous d’avoir un Moksha en suspens dans cette vie
? Vous
devez pouvoir
en expérimenter ou obtenir un avant-goût directement ici et maintenant. Autrement comment
pourrait-on être sûr qu'il existe une telle chose que le moksha ? Moksha, après la mort, est
comme Moksha emprunté. On ne peut pas dépendre des
choses qui sont empruntées. Vous devez avoir le Moksha entre vos mains,
comme la disponibilité de l'argent comptant. Vous
devriez pouvoir expérimenter ce Moksha tandis que vous êtes vivant. Tout comme le Roi Janak a expérimenté Moksha vivant pendant sa vie. Avez-vous entendu parler
de ceci
?
Questionneur : J'ai entendu cela.
QUI
RÉALISE MOKSHA ?
Questionneur : Ainsi en réalité, qui est-ce qui atteint Moksha ?
Dadashri : Seulement
l’ego est libéré par Moksha. C’est
celui qui est lié qui atteint Moksha.
C’est celui qui souffre, celui qui atteint Moksha. L'Atma lui-même est l'état
de Moksha.
Celui qui est lié et celui qui souffre d'être lié est celui qui
cherche la libération. C'est l’ego qui souffre la douleur du servage, ainsi
c'est ce même ego qui veut être
libéré. Maintenant à moins que l'ignorance soit enlevée, l’ego ne peut pas être
libéré. Quand vous atteignez Gnan du Gnani Purush, l'ignorance sera écartée
et le moi sera libéré.
SEULEMENT
GNAN PEUT ÉRADIQUER TOUTE LA MISÈRE
Ce monde est emprisonné dans un
gouffre de souffrance. Qu’est-ce qui crée cette souffrance ? Cette souffrance
provient de l'ignorance du Soi. Toute la souffrance en ce
monde est causée par l'ignorance. Cette ignorance
mène au raag (attachement) et au dwesh (haine) implacablement, et la
souffrance en est la conséquence. Seulement Gnan peut traiter cette
souffrance. Il n'y a aucun autre remède.
Gnan vous protège de
la souffrance.
(8)
QUEL EST LE CHEMIN D'AKRAM ?
LES PUISSANCES
EXTRAORDINAIRES DE
AKRAM GNAN
Questionneur : Est il possible à même un chef de famille marié d’acquérir Atma Gnan (Soi-Réalisé) aussi facilement ?
Dadashri : Oui, il y a
une telle voie. Il est possible d'atteindre Atma Gnan, tout en vivant avec votre
épouse et vos enfants. Vous pouvez atteindre Atma
Gnan tout en vivant la vie mondaine et
accomplissant vos fonctions parentales et autres. Je peux, moi-même, qui vis aussi dans cette vie mondaine, faire en
sorte que ceci se produise pour vous.
Vous aurez la liberté de faire tout ce que vous
souhaitez : aller au cinéma, marier vos enfants, porter de beaux
vêtements, etc. De quelles autres
garanties avez-vous besoin ?
Questionneur : Alors il vaut la peine d’investiguer. Si je peux avoir ce genre
de liberté, je suis très intéressé.
Dadashri : Toute liberté
que vous voulez est à vous. C'est un chemin de raccourci à Atma Gnan. Il n'exige aucun effort de votre part. Je vous donnerai votre Atma dans vos mains ;
ainsi tout ce
qui restera à faire de votre part
sera d’apprécier le bonheur de l'expérience. C'est la voie d'ascenseur. Demeurez dans l'ascenseur (le chemin de
raccourci par opposition au chemin étape-par-étape kramic traditionnel vers la
libération). Vous ne lierez aucun nouveau karma. Le seul karma que vous lierez se fera en suivant mes aagnas (instructions),
et ils auront comme conséquence une vie de plus. Je vous donne ces aagnas pour vous protéger contre toutes
les déviations ou obstacles sur ce chemin.
Questionneur : Y a-t-il une autre vie pour moi après ce Gnan ?
Dadashri : Vous avez eu
une vie passée et vous aurez également une vie future aussi. Ce Gnan est tel qu'il te donnera Moksha dans une couple de vies. Vient d'abord la
libération de l'ignorance ; vient ensuite le Moksha final, après une couple de vies. En raison du temps-cycle présent,
vous
aurez une naissance de plus à passer.
Revenez-moi encore. Nous fixerons une date pour le
Gnan Vidhi.
Ce jour
spécial du Gnan Vidhi, je couperai les cordes de l'ignorance qui vous
ont tenues en servitude pendant des vies infinies. Elles n'ont
pas besoin d'être coupées tous les jours. Si c’était le cas, on devrait aller acheter de nouvelles
lames chaque jour. Le jour où vous serez décidé, je couperai seulement un brin de
la « corde »
et rien de plus. Vous vous rendrez compte alors immédiatement que vous
êtes libre. L'expérience d'une sensation de liberté est suffisante.
Vous devriez expérimenter la conscience que vous avez
été libéré. Cette libération n'est pas une
plaisanterie. Elle est très vraie. Je ne vous donnerai que cela !
Qu’est-ce
qui se produit quand vous recevez ce Gnan ? Pendant le Gnan Vidhi, le feu de la
connaissance (Gnan Agni) détruit
deux des trois formes de karma. Les trois formes de karma sont
analogues à la vapeur, à l’eau et à la glace. Pendant
le Gnan Vidhi,
les deux premiers types de karma (vapeur et eau) sont détruits, et la personne
ressent une sensation de légèreté accompagnée d’une élévation de conscience.
Les
seuls karmas qui restent sont ceux sous forme de glace. Vous devez souffrir les
effets de ces karmas (bons ou mauvais), parce qu'ils sont solidifiés et sont
au stade de leur fructification. Vous ne
pouvez pas leur échapper. Le karma sous forme de vapeur et d'eau s'évaporera dans le feu
de la connaissance. Ceci vous donnera une
sensation de légèreté et votre conscience augmentera. Jusqu'à ce que votre karma soit détruit, votre conscience ne
s'élèvera pas. Seulement le karma qui a été
solidifié devra être supporté. Afin de rendre ces karmas solidifiés plus
faciles à supporter et pour réduire au minimum la souffrance qu'elles peuvent
occasionner, je vous ai montré toutes les façons : Répétez Dada Bhagwan Na Aseem Jay Jaykar
Ho;
dites le Trimantra et le Nav Kalamo etc. (voir l'annexe)
Avec la destruction de ces karmas plus légers
pendant le Gnan Vidhi, plusieurs des aavrans (couches d'ignorance au-dessus de
l'âme) sont désagrégés. À ce moment-là, par la
Grâce Divine, on devient conscient du Soi. Une fois éveillée, la conscience
ne part jamais. Pratiti (la conviction que « je suis le Pur
Soi ») sera toujours là avec la conscience. Pratiti restera seulement tant
qu’il y aura de la conscience. Vient d'abord l'expérience du réveil et puis vient pratiti. Pratiti est la conviction que « je suis le Pur Soi. »
Anubhav (l'expérience), laksh (conscience) et pratiti (conviction) toutes trois
prennent place. Le pratiti est constant, tandis que le laksh fluctuera et durera pendant de plus courtes
périodes. Quand nous devenons distraits ou absorbés dans notre travail, nous
pouvons perdre ce sens de conscience pour cette période de temps.
Mais toutes les fois
que nous aurons un sursis durant notre travail, cette conscience reviendra.
Anubhav du Soi, est l'expérience qui est sentie quand on est dégagé du
travail et des responsabilités et qu’on prend du repos dans un état méditatif. Elle continuera à se
développer parce qu'on percevra ce qu’est Chandulal maintenant, par opposition à ce que Chandulal était
auparavant. Qu’est-ce qui fait cette différence ?
C'est l'expérience de l'Atma. Avant, on était dans les dehadhyas (conscients seulement des actions et
du tempérament du corps physique) tandis que maintenant, on est établi en tant
qu’Âme.
Questionneur : Qu’est-ce qui
se produit pendant l'expérience de l'Âme ?
Dadashri : L'expérience
du Soi est la destruction de l'expérience que « je suis le corps ». Quand l'expérience de
« je suis ce corps » disparaît, vous cessez de lier du nouveau karma.
Que pourriez-vous vouloir de plus ?
Questionneur : Je veux que
vous me montriez ce chemin de Gnan.
C'est tout.
Dadashri : Oui, je te montrerai ce chemin. Non seulement je te montrerai ce chemin,
mais je te donnerai également ton « Atma » (Âme) dans tes mains.
Questionneur : Alors le but de ma
naissance humaine est accompli.
Que pourrais-je demander de plus ?
Dadashri : Oui, complètement accompli. Ce que vous ne pouvez pas
trouver à travers les efforts d’innombrables vies, je vous le donnerai en une heure seulement. Alors vous sentirez que
vous avez réalisé votre but en tant qu’être humain. Vous ne pouvez pas réaliser ceci même après un
millier de vies d’effort.
COMBIEN DE TEMPS
FAUT-IL POUR DISSIPER
L'OBSCURITÉ ?
Questionneur : Beaucoup de manières
différentes pour atteindre la Réalisation du Soi ont été décrites dans les Écritures Vedic. On doit réaliser les
qualités : Vivek (discrimination), vairagya (renonciation/perte d'intérêt pour des choses mondaines) et mumukshata (le désir intense de connaître son vrai Soi). Mais ces dernières exigent temps et effort. Alors, comment est-il
possible de recevoir ce Gnan en si peu de temps ?
Dadashri : Cela ne prend pas de temps
pour recevoir Gnan.
C’est comme allumer une lampe-torche dans l’obscurité.
La lumière apparaîtra immédiatement.
De même, cela ne prend aucun temps du tout pour un Gnani Purush de dissiper l'ignorance avec la lumière de la
Connaissance (Gnan). Par la suite, vous ne
trébucherez plus.
Questionneur :
Doit-on être élevé
spirituellement pour recevoir ce Gnan ?
Dadashri : L'homme a atteint ce niveau spirituel
plusieurs fois dans des vies antérieures. En raison de l'ignorance de son vrai Soi, il a
été dérouté par son ego. Pendant qu’il progressait à un niveau spirituel plus
élevé, son ego est devenu plus lourd. Il a
pratiqué beaucoup de vairaagya et de vivek, mais cela a seulement servi à augmenter son sentiment de supériorité, par ce sens d'accomplissement
spirituel. Pourquoi est-ce que tout ceci se produit ? Il continue toujours
à trébucher. Même pendant qu'il continue
à trébucher, il persiste à dire, « je suis quelque chose ». Il a entrepris plusieurs
pratiques spirituelles, mais il n'a pas atteint la réalisation de son vrai Soi.
Votre astitva (la connaissance que vous existez)
est là. Il n'y a aucun doute au sujet de ce fait. Vous n'avez pas la
connaissance du vastutva (la connaissance de qui
vous êtes), mais vous avez la connaissance que vous « êtes ». Quand le Gnani Purush enlèvera vos péchés,
vous aurez la connaissance du vastutva (Réalisation
du Soi). Une fois que vous atteignez la Réalisation du Soi, vous
progresserez automatiquement vers le purnatva - l'état du Soi complètement Réalisé. Alors vous n’aurez plus
rien à faire et vous serez
indépendant. La seule différence sera la direction de votre
« vision ».
À ce moment-là, vous regardez tous dans une
direction, alors que je regarde dans
l'autre. Tout ce que je fais, c’est de changer la direction de
votre « vision » (drashtipher). C'est la tâche d'un Gnani Purush. Sans grâce divine, ce n'est
pas possible.
LA
LIGNE DE DÉMARCATION ENTRE
LE SOI ET LE NON-SOI
C’est
en raison de l'Akram Vignan que vous pouvez réaliser cet état de samkit (réalisation
du Soi) dans un délai si court. À notre époque, il est
impossible de réaliser cet état de samkit par la voie traditionnelle Kramic. Akram Vignan est la Science qui trace une ligne exacte de la
délimitation entre ce
qui est vous et celle qui n'est pas vous ; le Vrai et le
relatif. Elle définit clairement
leurs propriétés et caractéristiques. En raison de cette
délimitation exacte, le résultat est immédiat
et empirique. Dans la voie Kramic, cette ligne de la délimitation
n'est pas bien définie, et donc, il est très difficile d'atteindre le but. Une fois que cette distinction est faite, le
Vrai ne sera jamais relatif et le relatif
ne deviendra jamais Vrai. À moins qu'ils soient
séparés, ils ne peuvent pas rester dans leurs propres natures.
CHEMINS
: KRAMIC OU AKRAM
Le Gnan du Tirthankars est Kramic Gnan, c.-à-d. La
Réalisation s’obtient graduellement, une étape laborieuse à la fois. On s’élève plus haut à
chaque étape qu’on entreprend. Pendant que le parigrah (sentiment de « ceci est à moi »)
diminue, on progresse plus loin
spirituellement vers Moksha.
Ceci peut prendre des vies innombrables.
Mais
c'est Akram Vignan ! Il n'y a aucun besoin de
monter les marches. On doit simplement prendre l'ascenseur et monter au
douzième plancher. Telle est la beauté de ce
chemin d'Akram ! On doit
seulement trouver cet « ascenseur » et le salut de chacun sera réalisé. Je suis
simplement un nimit (instrument) en vous montrant ce chemin ou en
vous dirigeant dans la bonne direction. N'importe quelle personne qui embarque dans l'ascenseur aura toutes les réponses. On doit assurément trouver les réponses ! Après être entré dans cet ascenseur, comment
sait-on qu'on se dirige vers Moksha ? Votre assurance est que
votre colère,
convoitise, avarice et orgueuil (krodh-maan-maaya-lobh) seront éliminés. La souffrance interne
partira. Vous n'éprouverez plus artadhyan
(réflexion défavorable qui affecte le soi relatif) ou raudradhyan (réflexion défavorable
causant du mal aux autres). Ce sera votre
confirmation. Ainsi, cette tâche est accomplie, n'est-ce pas
?
Questionneur : La voie Kramic n'est-elle pas le chemin
principal ? La voie d’Akram est assez nouvelle, n’est-ce pas ?
Dadashri : Oui, la voie Kramic est le chemin principal
mais il éreinte et il implique beaucoup de pénitence et de renonciation, etc. Il nécessite de souffrir
beaucoup afin d'atteindre votre but ou destination. Le progrès de chacun dépend proportionnellement
du degré
de pénitence. La voie de Kramic est pleine de pénitence.
Questionneur : Est il vrai que sans éprouver de souffrance et de difficulté, on ne peut pas
progresser dans la voie Kramic ?
Dadashri : Oui. Kramic est rempli de douleur interne
et externe jusqu'à la toute fin. Il est comme l'épuration
de l’or ; vous ne pouvez pas le faire
sans la chaleur du feu (souffrance).
Questionneur : Y a-t-il des règles dans l’Akram, tout comme il y en a dans
le chemin Kramic ?
Dadashri : Non. Partout où il y a une
règle, on le considère comme relatif. S’asseoir dans une
certaine position ou posture, en règle générale, est relatif. Dans l’Akram, il n'y a aucune
règle. Hélas, quoiqu'un chemin aussi facile vers
la libération existe, très peu de chercheurs en tirent profit.
Questionneur : Ils refusent d'accepter qu'il soit possible de
réaliser moksha sans aucun effort.
Dadashri : Oui, ils
demandent comment il est possible de réaliser quelque chose sans faire quoi que
ce soit ? Si je vous demande de faire quelque chose, comment
pourrez-vous le faire, lorsque vous-même êtes lié par la colère, la convoitise, l’avarice, l’orgueuil, raag et dwesh ? Vous êtes le prisonnier de votre servitude. Comment vous
libérerez-vous ? De nos jours, personne n'a la force de faire pénitence.
Je suis ici pour vous donner ce nouveau et simple
chemin d'Akram. Je vous donne non seulement cette voie de l'Akram, mais je simplifie
également le chemin traditionnel Kramic, de sorte que de lourdes pénitences
ne soient pas nécessaires.
Questionneur : La voie Kramic deviendra-t-elle
également plus simple ?
Dadashri : Oui, nous simplifierons
également la voie Kramic. Le chemin d'Akram est ouvert et disponible
pendant une période de temps limité. Ce chemin est très unique.
Il vient directement de la grâce divine.
Beaucoup de personnes ont été directement bénies pendant
la période
des Tirthankars. Dans ces temps-là, quand la Grâce Divine était accordée à une personne,
elle s’engageait sur le chemin de leur appel divin, tandis que de nos jours, si
un tel événement devait arriver à qui que ce soit, cette personne se trouverait des
excuses pour ne pas y aller. Mais c'est en effet le chemin d'Akram où il est possible
d'atteindre Moksha tout en vivant une vie mondaine.
C'est votre passeport ultime. Après ceci, un tel
passeport ne sera plus disponible, parce que tout se terminera. Ensuite, il ne restera plus que le dharma (religion). Par le dharma, on gagnera le punya (bon karma) et on retombera dans le cycle de cause et effet, c.-à-d. avoir à retirer les avantages des punyas dans une prochaine naissance et ainsi de
suite. Les
risques d’égarement spirituel seront plus
grands !
CELUI
QUI ME RENCONTRE EST
QUALIFIÉ POUR AKRAM GNAN
Questionneur : Pour cette voie simple, n'avons-nous pas besoin
d’avoir des qualifications ?
Dadashri : Certains me
demandent, « suis-je qualifié pour recevoir cet Akram Gnan ? » Je leur dis que, « me
rencontrer est votre qualification. » Cette
rencontre est due aux circonstances évidentes scientifiques. Par conséquent, n'importe quelle personne qui me rencontre est
qualifiée. Ceux qui ne me rencontrent pas ne sont
pas qualifiés. Quelle est la raison derrière
cette rencontre avec moi ? C’est en raison de
votre qualification que cette rencontre a
lieu. Cependant,
après m'avoir rencontré, si on n’atteint pas la Réalisation du Soi,
alors c’est parce qu’une obstruction du karma empêche quiconque de progresser plus
loin.
LE
BUT FINAL
Questionneur
: Est-ce une sorte de
raccourci ?
Dadashri : Oui, c'est
certainement un raccourci. Il est direct et court.
Questionneur : Mais quel est le but final de tout ceci ?
Dadashri : Le but final
est d'atteindre le bonheur permanent et une totale indépendance ainsi que la
liberté de vos liens.
Questionneur : Quel est
bonheur permanent ? Pouvez-vous le décrire ?
Dadashri : C’est quelque
chose qui vient à vous naturellement ; vous ne devez pas faire un effort pour cela.
Il reste de manière
permanente. Il n'y a aucune peine ou misère.
LA
DIFFÉRENCE ENTRE
LA VOIE KRAMIC
ET LA VOIE D'AKRAM
Dadashri : J'ai été
invité à expliquer la différence entre les voies Kramic et d'Akram. Je leur ai dit que dans la voie Kramic, on est requis de faire cesser
les mauvaises actions et de faire de bonnes actions. Dans la voie Kramic, on dit
essentiellement de «faire » quelque chose. On vous demande de vous débarasser de vos fautes de colère, orgueuil,
convoitise et d'avarice, et de vous tourner vers de bonnes actions. N’est-ce pas ce que vous avez rencontré jusqu'ici ? Akram, d'autre part, signifie que vous n’avez pas besoin de
« faire » quelque chose. Rien ne doit être fait. Même lorsque quelqu'un vole dans vos poches, selon la science d'Akram, la compréhension est que
« il n'a pas volé dans mes poches,
et ce ne sont pas mes poches », tandis
que selon le chemin de Kramic, le coupable serait blâmé et la croyance serait
que « c’est dans mes poches qu'il a volé ».
Akram Vignan est comme une loterie. Quand vous gagnez à la
loterie, y a-t-il un effort quelconque de votre part ? Tellement de personnes avaient acheté des billets de loterie,
pourtant vous avez été le gagnant. De même, cet Akram Vignan donne Moksha tout de suite,
comme de l'argent comptant.
L'EXPÉRIENCE
DE LA VOIE D'AKRAM
Questionneur : Recoit-on Akram Vignan en raison des actions de
nos vies
passées ?
Dadashri : Oui, c’est la
seule manière que l’on puisse me rencontrer. Cest en raison des punyas collectifs de
millions de vies qu'on trouve une telle voie.
Tous les autres chemins s'appellent Kramic. Le chemin de Kramic est un chemin
relatif. Relatif veut dire qu'il fournit des avantages
mondains, vous amenant très lentement vers la libération, une étape à la fois.
Dans ce chemin, on doit épurer l’ego par la renonciation
et le sacrifice. Une fois que l’ego est pur, il
est au seuil de Moksha. Le moi doit être épuré des
faiblesses de la colère, de l’orgueuil, de l'illusion, de la convoitise
et de l'avarice. Le chemin Kramic est un chemin très
difficile. Dans le chemin d'Akram, le Gnani Purush épure votre ego pour vous. Il emporte votre ego et
votre attachement. Alors vous atteignez
l'expérience du pur Soi. Seulement après que vous
ayez expérimenté votre Soi, votre travail est effectué.
POURQUOI
LE CHEMIN D'AKRAM
EST-IL VENU À L'EXISTENCE ?
Le chemin de Kramic est une
« virgule » et le chemin d'Akram est un « point d’arrêt
». Ce
chemin d'Akram se manifeste rarement. Le
chemin principal vers Moksha est le chemin Kramic, la voie étape-par-étape. Parfois
quand la confusion règne dans le chemin traditionnel de Kramic, et si les gens
sont prêts pour la libération, ils trouveront le salut par un Gnani Purush.
Beaucoup de professeurs et de gourous m'ont demandé
pourquoi le chemin d’Akram s’est manifesté à travers moi. Je leur ai
dit que le chemin Kramic s’est fragmenté. La base entière du chemin de Kramic s'est délabrée.
Ils ont voulu la
preuve de ceci, alors je leur ai dit que le chemin de Kramic est seulement viable quand
les pensées, la parole et l'action sont à l'unisson les uns avec les autres,
(c.-à-d. quand vous dites exactement ce qui est dans votre esprit, et votre
conduite est en accord avec votre esprit et discours). Ils ont convenu qu'à
l'heure actuelle il n'y avait aucune unité de pensée, de parole et d'action.
C'est pourquoi le
chemin de Kramic est rompu.
Si vous mâchez une tige entière de canne à
sucre, vous pouvez obtenir deux segments avec du bon jus de canne à sucre. Mais si la tige entière était putréfiée,
essayeriez-vous de la mâcher ou de la retourner ?
Questionneur : Retournez-la.
Dadashri : Vous diriez au
fournisseur de la rapporter et de la donner à quelqu'un d'autre. Vous lui diriez que vous
avez mangé beaucoup de canne à sucre. Ce chemin kramic est devenu comme la
canne à sucre putréfiée, mais que peut-on faire ? Les gens sont devenus embêtés et confus. Ils ne s'inquiètent plus de telles choses. Tout ce qui leur importe c’est de savoir comment apprécier les
plaisirs du monde.
Si nos pensées, paroles et actions sont
unifiées, alors on peut progresser dans la voie Kramic ; autrement le
chemin de Kramic est fermé.
LE
CHEMIN D'AKRAM
À
l'heure actuelle, la base entière du chemin de Kramic se dégénère. En
conséquence, le chemin d'Akram se manifeste. Le chemin d'Akram ne se manifeste
pas indépendamment. Ça prendra jusqu’à trois mille ans pour que le chemin de Kramic
soit réparé. Jusque-là, le chemin d'Akram existera. Après la restauration de la
voie de Kramic, le chemin d'Akram ne sera plus nécessaire. Cet Akram Vignan ne
durera pas trop longtemps. Il est apparu à la place de la voie Kramic.
Questionneur
: Construisez-vous
un ascenseur ?
Dadashri : Oui en effet c'est un ascenseur ! Si je dis aux
gens de monter les marches, cela leur prendra une éternité pour y arriver. Par
conséquent, je les invite à se
reposer dans l'ascenseur de Dada. Même
ces personnes riches qui vivent dans le luxe et le confort ne me quittent pas.
LE CHANGEMENT PRÉCIEUX À TRAVERS
AKRAM
VIGNAN
Akram
Vignan est une merveille ! Après avoir reçu ce Gnan, on sent immédiatement un changement capital.
Les gens, en entendant cette expérience, sont attirés vers cette voie.
J'ai demandé à toutes ces personnes d’écrire au sujet de leurs expériences ;
Comment étaient-elles avant qu'elles
aient rencontré Dada, et quels changements ont-elles éprouvés après leur rencontre avec Dada.
Le
monde sera étonné lorsqu’il prendra connaissance de ces expériences ! Comment
une personne peut-elle changer aussi soudainement ? Des milliers de gens ont
éprouvé ces changements fondamentaux dans leurs vies. Ces changements sont
permanents. Après ce Gnan, ces personnes voient seulement les défauts qui se
trouvent à l’intérieur d'eux-mêmes ; elles ne regardent pas les défauts des
autres. Elles n'entretiennent pas même la plus légère intention de nuire à qui
que ce soit.
LA
SCIENCE D'AKRAM PARTOUT
DANS LE MONDE
Cet
événement est d’une importance capitale ! Il ne s'est pas produit nulle part
ailleurs ! Seulement Dada a pu accomplir ceci.
Questionneur
: Et
qu’arrivera-t-il après toi Dada ?
Dadashri
: Cela continuera.
C'est mon souhait qu’une personne qualifiée
continue le travail. N'y a-t-il pas ce besoin que quelqu'un poursuive cette
voie ?
Questionner : Oui il y a ce besoin.
Dadashri : Mon désir sera accompli.
Questionner : Si ce chemin d'Akram doit continuer,
est-ce que ce sera à cause d'un autre nimit ?
Dadashri
: Akram Vignan
seulement continuera. Il y aura une diffusion étendue et salutaire de l'Akram
Vignan. Si les choses continuent de la manière qu'elles sont pendant une année
ou deux, le monde entier parlera de lui. S'il y a une bonne chose et une
mauvaise chose, cela prend plus de temps pour que la bonne chose soit mise en
application, alors que la mauvaise chose sera immédiatement mise en application.
MOKSHA POUR LES FEMMES PAR L’AKRAM
Les
gens disent que seulement les hommes peuvent acquérir Moksha et qu'il n'y a aucun Moksha pour les femmes. Je dis
qu'il y a en effet un Moksha pour des femmes. Pourquoi pas ? Ils
disent que c'est parce que
l'attachement et la duperie (kapat)
sont des qualités qui dominent la
nature des femmes. La même faiblesse se retrouve également chez les hommes,
mais chez les femmes elle se retrouve à un degré plus élevé.
Les
femmes atteindront en effet Moksha en dépit de ce que disent les gens. Elles
sont dignes d’atteindre Moksha, parce qu'essentiellement elles sont Atma. Cela
peut prendre un peu plus de temps pour elles, parce que les éléments de
l'attachement et de la duperie sont prédominants chez les femmes.
LA
LIBERTÉ PAR LA SCIENCE DE
LA RÉALISATION DU SOI
Ce chemin
absolu est Réel. Il n'y a aucun élément de relatif (temporaire et relié aux
pensées, à la parole et aux actes) dans cette voie. Réel signifie au-delà de ce
monde de pensée, parole et actes. Le relatif signifie, de ce monde et au-dedans
du règne de la pensée, de la parole et des actes. Ce chemin est pour celui qui
a essayé toutes les autres façons et
n'a pas trouvé la solution à
la libération. Autrement, il y a d'autres normes et voies disponibles. Cette
voie est pour ceux qui veulent aller « hors-normes. »
C'est
la science intérieure et elle est permanente. Toutes
les autres choses que vous voyez dans le
monde sont la science extérieure et elle est temporaire. Ceci vous donne l'expérience de la permanence.
C'est la Science Absolue. Cette science libère. Quelle que soit la
quantité de dharma (fonctions/religion) que vous pratiquez, cela ne
vous donnera pas la libération. Par le dharma vous pouvez atteindre le bonheur
matériel et le soutien qui vous empêchera de tomber. Dharma est ce qui vous
empêche de vous éloigner de votre progrès spirituel. Pour la libération, vous avez
besoin de Vitraag Vignan (la Science de l'absolu). Cette science n'existe
pas dans aucune Écriture. Les Tirthankars connaissaient cette science, mais ils
ne pouvaient pas la transmettre aux personnes de leur temps. Dans ces temps
troubles cependant, un rare Bhed Vignani (le scientifique absolu qui sépare le
«Je » et le «Mien») est apparu et a rendu cette science disponible pour chacun.
Par
conséquent je suis prêt à vous donner tout ce que vous demandez. Peu importe ce que vous demandez ! Demandez le nirvikalp samadhi (un
état continu et non interrompu de l'expérience de la béatitude de l'Âme - même
en effectuant toutes les activités de la vie). Demandez un état exempt
d'anxiété et d’inquiétude pour toujours. Je vous donnerai tout ceci avec une
garantie. Demandez tout ce que vous voulez, mais vous devez savoir quoi
demander. Cette science vous donnera la liberté tout en vous permettant de
vivre votre vie mondaine.
ACCOMPLISSEZ
VOTRE TRAVAIL !
Accomplissez
votre travail ! Toutes les fois que vous en avez besoin, venez ici. Je ne
vous force pas à venir. Venez si vous avez le goût de venir. Si vous aimez la
vie mondaine et les choses de la manière qu’elles sont, continuez alors comme
vous êtes. Il n'y a aucune pression sur vous pour suivre ce chemin. Je ne suis
pas ici pour écrire des lettres vous invitant à venir. S’il vous arrive de me
rencontrer, alors je vous parlerai au sujet de ce Gnan et proposerai que vous
tiriez profit de lui et que votre travail soit effectué. C'est tout ce que je
vous dirai. Pour des milliers d'années une telle science n'a pas été disponible.
(9) QUI EST UN GNANI
PURUSH ?
LE SANT PURUSH : LE
GNANI PURUSH
Questionner : Quelle est la différence entre ceux qui sont
devenus sants (saints) et le Gnani Purush ?
Dadashri : Un sant purush est quelqu'un qui
enseigne aux personnes à faire de bonnes actions et à cesser d’en faire de
mauvaises.
Questionner : Vous voulez dire que celui qui nous sauve du paap karma (des péchés ou des
mauvaises actions) s'appelle un sant ?
Dadashri
: Oui. Un sant purush vous sauve
des mauvaises actions, mais un Gnani Purush vous sauve de toutes les deux, des
bonnes et mauvaises actions. Le sant purush vous mène sur le droit chemin,
tandis qu'un Gnani Purush vous libère. Les sants purush sont les voyageurs
d'une voie particulière. Ils marchent eux-mêmes sur un chemin et encouragent
les autres à marcher avec eux. Mais un Gnani Purush est la destination finale
et il accomplit votre travail.
Les
sants purush sont des enseignants à différents niveaux, par exemple, de la
maternelle, de l’élémentaire, du secondaire, etc. Mais seulement un Gnani
Purush peut vous donner la Libération totale. Le Gnani Purush est très rare.
Sants peuvent
donner le bonheur à un niveau relatif. Le Gnani Purush vous donnera la béatitude
permanente, qui est la nature vraie de l'Âme. Il vous donne la tranquilité
éternelle.
Un vrai sant
est celui qui n'a aucun attachement à quoi que ce soit. Il y en a d'autres qui ont de
l'attachement à des degrés variables. Qui est un Gnani Purush ? Il est celui qui est sans ego ou attachement.
Ainsi
vous ne pouvez pas vous référer à un sant, comme Gnani Purush. Le sant n’est pas Réalisé.
Cependant, quand un sant rencontre un Gnani Purush, lui aussi progresse spirituellement. Même les sant ont besoint
de rencontrer un Gnani Purush. N'importe
quelle personne qui désire la libération
devra rencontrer un Gnani Purush. Il n'y a aucune autre manière.
Le Gnani
Purush est vraiment une merveille de ce monde. Le Gnani Purush est l'Âme manifeste.
IDENTIFICATION
DU GNANI PURUSH
Questionner : Comment identifiez-vous un Gnani
Purush ?
Dadashri
: Le Gnani Purush
ne peut pas rester caché. Son parfum
et aura sont tout à fait incontestables. Son ambiance est tout à fait unique. Son discours est extraordinaire.
Vous pouvez l'identifier par ses
paroles. Vous pouvez savoir juste en regardant dans ses yeux. Le Gnani Purush a
tant de signes de preuve indisputable. Chacun de ses mots est une sainte Écriture. Son discours, son action
et son humilité sont si beaux qu'ils
vous gagneront. Il a beaucoup de
qualités uniques.
Quelles
sont les qualités d'un Gnani Purush ? Le rayonnement du soleil et la fraîcheur
de la lune font partie de sa nature. Ces deux attributs opposés doivent être
trouvés ensemble chez le Gnani Purush. Nulle part en ce monde pourrez-vous trouver un tel
sourire de totale libération. Son
sourire serein vous fait oublier vos misères.
Le
Gnani Purush n'a pas de baisse d'intellect (buddhi - la lumière de la connaissance qui vient par
l'intermédiaire de l’ego). Le Gnani Purush est aboodh (sans buddhi). Combien de telles personnes y a-t-il ? De temps à autre
quand une telle personne se présente, elle
libérera des centaines et des milliers de personnes. Le Gnani Purush n'a pas
même le moindre ego. Il n'y a pas
aucune personne en ce monde qui est
sans ego.
Rarement,
à peu près à tous les quelques milliers d'années, naît un Gnani Purush. Il y a une abondance de
saints et d'experts des écritures, mais il n'y a aucune personne qui a atteint
la Réalisation du Soi. Les Gnanis ont la pleine connaissance de l'Âme. Le
connaisseur de l'Âme est plein de béatitude et n'éprouve aucune souffrance
intérieure ou extérieure. En présence
d'une telle personne, vous aussi pouvez réaliser votre libération. Celui qui
est réalisé peut en aider d'autres à accomplir la réalisation. Sans Gnani, il
est impossible de réaliser Atmagnan.
(10)
QUI EST DADA BHAGWAN ?
« JE »
ET DADA BHAGWAN NE SONT PAS UN
Questionner : Pourquoi vous permettez-vous d'être
adressé comme Bhagwan (Dieu) ?
Dadashri
: Je ne suis pas un
Bhagwan. Je, moi-même, me prosterne devant Dada Bhagwan en moi. Ma connaissance spirituelle est à 356° et Dada Bhagwan est à 360°. Puisqu’il me
manque quatre degrés, moi aussi je me
prosterne et vénère Dada Bhagwan, le Seigneur
au dedans de moi.
Questionner : Pourquoi faites-vous ceci ?
Dadashri : Je fais ceci parce que je veux
compléter les quatre degrés
manquants. Je devrai les accomplir. J'ai
échoué parce qu’il me manque ces quatre degrés. Je n'ai d’autre choix que de
revenir une prochaine fois.
Questionner : Avez-vous
un désir d'être Bhagwan ?
Dadashri
: Pour moi c’est est
fardeau d’être un Bhagwan. Je suis une personne laghutam (quelqu’un qui considère tout en ce monde comme étant
plus élevé que lui-même - un état d’absence d’ego). Il n'y a aucun autre être inférieur à moi-même, et
c'est pourquoi devenir Dieu serait un
fardeau pour moi.
Questionner : Si vous ne voulez
pas être Dieu, alors pourquoi faites-vous l’effort d'accomplir les quatre
degrés ?
Dadashri : C'est pour ma libération finale.
LE
MONDE VU MAIS PAS ENTIÈREMENT
CONNU
Il
manque seulement quatre degrés à ce Gnani Purush pour atteidre la connaissance absolue et totale
(Keval Gnan). Je suis allé au delà de l'étape de la Réalisation du Soi, mais
n'ai pas encore atteint la libération
absolue (Keval Gnan).
Questionner : De quels
quatre degrés parlez-vous ?
Dadashri
: Les quatre degrés
se relient à ma conduite extérieure et mondaine. L'autre raison est que bien
que je comprenne vraiment ce
monde, je ne suis pas arrivé à le connaître complètement. Keval Gnan
signifie connaître le monde tel qu'il est. Je l'ai compris, mais ne l’ai pas connu complètement.
Questionner : Quelle est
la différence entre comprendre et savoir ?
Dadashri
: J'ai entièrement
compris, mais je n'ai pas
entièrement su. En serais-je arrivé à le savoir entièrement, cela s’appellerait
Keval Gnan. Je l'ai entièrement
compris, alors cela s'appelle Keval Darshan.
LE
SEIGNEUR DES QUATORZE MONDES
S'EST MANIFESTÉ ICI
Questionner : Pour qui
employez-vous le mot « Dada Bhagwan » ?
Dadashri : Pour Dada Bhagwan. Pas pour moi. Je
suis un Gnani Purush.
Questionner : Quel
Bhagwan ?
Dadashri
: Dada Bhagwan est
Celui qui est manifeste chez moi. Il est le Seigneur des quatorze mondes. Il
est également chez toi, mais il
n'est pas encore manifeste. Ici, en moi,
Il est complètement manifeste. Le
manifeste peut vous donner des résultats
spirituels. Juste de dire Son nom une
fois, vous en bénéficierez. Quand vous dites
Son nom avec la bonne compréhension, vous en
bénéficiez considérablement. Les obstructions mondaines ou les difficultés
seront enlevées. Vous ne devez pas
être avide dans les choses mondaines, parce
que l'avarice n'a aucune fin.
Comprenez-vous ce qu'est Dada Bhagwan ?
Celui que
vous voyez avec vos yeux n'est pas Dada Bhagwan. Vous pourriez penser que la personne devant vous
est Dada Bhagwan. Non. Ce que vous
voyez est un Patel de Bhadran (un village en Inde). « Je » suis un Gnani Purush et « Dada
Bhagwan » réside en moi et est
complètement manifeste chez moi. Le seigneur des quatorze mondes a été exprimé à l’intérieur de moi. Je L'ai personnellement vu et L'ai expérimenté. Par
conséquent, je dis ceci avec la garantie et l'assurance absolue
qu’il est manifeste en moi.
Et qui est-ce qui parle ?
C'est un « magnétophone » qui parle. Dada Bhagwan n'a aucun discours. C'est ce
Patel qui parle comme instrument pour
le « magnétophone ». Après la séparation de Patel et de Dada Bhagwan, il n'y a plus aucun
ego pour dire, « Je suis
l'orateur ». Le « magnétophone » parle et « Je » demeure
son connaisseur et observateur. Même en vous, c'est le
« magnétophone » qui parle, mais vous croyez, « Je parle »,
et avec cette croyance une fausse
fierté surgit en vous. Quant à moi,
Je dois aussi me prosterner devant
Dada Bhagwan, Seigneur en moi. Dada
Bhagwan et moi sommes séparés et nous partageons un rapport de voisinage l’un et l’autre. Les gens pensent que ce corps qui est le mien
est Dada Bhagwan. Non. Comment ce Patel de
Bhadran peut-il devenir Dada Bhagwan ?
(11)
QUI EST SIMANDHAR SWAMI ?
LE TIRTHANKAR ACTUEL,
SHRI
SIMANDHAR SWAMI
Questionneur : Qui est Simandhar Swami ? S’il-vous-plait ?
Veuillez nous expliquer ceci.
Dadashri
: Simandhar Swami
est un Tirthankar. À l'heure actuelle, Il réside dans un autre endroit appelé Mahavideh
Kshetra. Comme les Tirthankars précédents,
les seigneurs Mahavir et Rishabhdev,
Simandhar Swami est l’actuel Tirthankar.
Seigneur
Mahavir nous avait tout dit, mais qu’est-ce qui peut être fait si les gens ne pouvaient aucunement
comprendre son message ? Hélas, c'est
ce malentendu qui empêche les résultats spirituels désirés.
La
majeure partie de ces personnes continue à mal comprendre le grand message des Arihants. Les Arihants
sont les êtres pleinement éclairés qui,
sous une forme humaine, ont complètement conquis leurs « ennemis » intérieurs de colère,
d'attachement, d'avarice, d’orgueuil et de haine. Lors de la libération, les
Arihants abandonnent leur corps humain et deviennent Siddhas.
Les
vingt-quatre Tirthankars qui ont quitté ce monde et n'existent plus comme
Arihants, sont devenus Siddhas. En tant qu’Arihants ils ont proclamé que dans leur sillage, il
n'y aurait plus de Tirthankars sur notre
planète en raison de ce cycle de
temps sinistre, mais que les humains devraient tâcher de rencontrer le Tirthankar actuel dans Mahavideh Kshetra, où les
Tirthankars sont perpétuellement en
existence. Les gens ont oublié le message
du Seigneur Mahavir et ainsi ils continuent à rendre
obeissance aux derniers Tirthankars sur terre, qui n'existent plus nulle part
dans l'univers, sous forme humaine.
QUAND
EST-CE QUE LE MANTRA NAVKAAR
APPORTE-T-IL
DES RÉSULTATS ?
Quand
les gens disent « Namo
Arihantanam » cela signifie « je me prosterne devant les Arihants. » Quand les gens me demandent
où sont les Arihants, je leur dis d'adorer Simandhar Swami qui est l'actuel
Arihant régnant de cet univers. Un Arihant doit être présent dans l'univers afin que les gens bénéficient
spirituellement. « Namo Arihantanam » signifie que je me suis
prosterné devant les Arihants,
partout où ils sont dans l'univers. Si vous le dites avec cette compréhension, vous réaliserez des
résultats merveilleux.
« Arihant »
signifie qu’ils doivent être présents et vivant dans cet univers. Ceux qui ont réalisé
nirvan (libération du cycle de la naissance et de la mort) s'appellent « Siddha ». Une fois qu'ils ont réalisé nirvan, ils ne peuvent
plus s'appeler Arihants. Un Arihant devrait être sous une forme corporelle.
Les
gens me demandent pourquoi je parle seulement de Simandhar Swami et pas des vingt-quatre derniers Tirthankars ? Je
leur dis que que je parle
d’eux également mais j’en parle exactement de la manière que c’est. Je parle
davantage au sujet de Simandhar Swami parce
qu'il est le Tirthankar actuel, et quand vous dites, « Namo
Arihantanam », cette prière
l'atteint. Quand vous dites le Mantra de Navkar, vous devez vous rappeler de Shri Simandhar Swami, et
ainsi vous auriez dit le Mantra de Navkar exactement de la manière qu'elle
devrait être dite.
CONNEXION
SPÉCIALE AVEC NOTRE MONDE
Questionner
: Pouvez-vous
décrire Shri Simandhar Swami ?
Dadashri
: Shri Simandhar
Swami a un corps physique tout comme les nôtres et il est maintenant âge
de175.000 ans. Il est comme le Seigneur Rushabhdev qui était le tout premier
des vingt-quatre derniers Tirthankars.
Il n'est pas sur la planète terre, mais il est sur une autre planète
appelée Mahavideh Kshetra, où les êtres humains ne peuvent pas physiquement aller. Le Gnani Purush peut passer
là par son corps subtil, faire des requêtes et revenir. Vous ne pouvez
pas aller là avec ce corps physique, à moins que vous ne prenniez naturellement
naissance là. Si vous acquérez les qualités appropriées à Mahavideh Kshetra,
alors il est possible de naître là.
Ici
dans ce Bharat Kshetra (notre monde), Tirthankars ont cessé de naître depuis
les 2500 dernières années. Les Tirthankars ont la connaissance absolue (Keval
Gnan). Dans Mahavideh Kshetra, les Tirthankars naissent continuellement.
Simandhar
Swami a été en existence depuis la présence du dix-huitième Tirthankar en ce
monde. Tous les Tirthankars l'ont vénéré et ont soutenu Son rôle. En raison de
cette vénération nous sommes bénis avec Sa grâce. C'est pourquoi le travail
effectué ici progresse comme s’il était destiné à lui. En fait, à l'heure
actuelle il y a vingt Tirthankars à Mahavideh Kshetra, mais parmi eux,
Simandhar Swami est largement accepté par tous. Ceci doit être en raison des
liens des vies passées, qui sont en train d’être réglées. Les Vitraagi (ceux
qui ont complètement surmonté l'attachement et la haine), n'ont aucun nouveau compte, ou
karma. Seulement leurs comptes ou karma
précédents sont éliminés. Tous les Tirthankars avaient accepté Simandhar Swami,
et si nous faisons la même chose, nous en tirerons profit.
Questionneur : Est-Il vivant actuellement ?
Dadashri
: Oui Il habite dans
Mahavideh Kshetra. Il va vivre pendant longtemps encore. Si nous établissons un
rapport avec lui, alors notre travail pour Moksha sera accompli.
Questionneur
: Je ressens la
présence de Simandhar Swami ici.
Dadashri
: Oui, cela se produit.
Il est actuellement ici. Bien qu'un Vitaraag complet et un Tirthankar, Il passe
par le déploiement de Son karma de naam (karma physique déterminant). La
vénération de Simandhar Swami apporte des résultats instantanés. Peu importe
qu'Il soit sur une autre planète. Sa présence nous est salutaire.
AVEC
DADA BHAGWAN EN TANT QUE MON TÉMOIN
Questionneur
: Quand vous vous
prosternez devant Simandhar Swami, quelle est la différence entre dire
seulement, « je me prosterne devant Simandhar Swami » et « En présence
de Dada Bhagwan en tant que mon témoin, je me prosterne devant Simandhar Swami
» ?
Dadashri
: Après cette vision
éclairée, les résultats sont supérieurs.
Questionneur
: Avant que j'aie
rencontré Dada j'avais l'habitude de dire, « je me prosterne devant
Simandhar Swami » et après avoir rencontré Dada, je dis la prière comme vous
l’avez enseigné. Quelle est la différence ?
Dadashri
: Il y a beaucoup de
différence.
Questionneur
: Veuillez expliquer
ceci.
Dadashri : N'y a-t-il pas une différence quand vous, en tant
que sujet, vénérez votre roi sans jamais l'avoir rencontré et vous, adorant le
roi par l’intermédiaire d’un Premier Ministre qui a un contact direct avec lui
? Le Premier Ministre transmet le message au roi que vous vous rappelez de lui continuellement. Comprenez-vous ?
Vous obtenez toujours le résultat. En présence directe (vivante), les résultats
sont multipliés et si vous vous rappelez quelqu'un en son absence, le résultat est moindre.
Si
vous voulez appeler quelqu'un, vous avez besoin de l’intermédiaire d'un
téléphone. De la même manière, en disant, « avec la présence de Dada
Bhagwan en tant que mon témoin », Dada Bhagwan devient l’intermédiaire de votre communication avec Shri Simandhar Swami. Vous êtes capable de contacter Simandhar Swami.
Ça pourrait prendre la moitié d’une minute de plus, mais ça l'atteindra sûrement.
Priez
ainsi Simandhar Swami, et dites, « Oh Arihant Bhagwan seulement vous êtes
le vrai Arihant maintenant ! Ma complète obéissance à toi. »
COMMENT
L'ENDROIT CHANGE
Questionneur : Je comprends que vous ne pouvez pas atteindre
Moksha directement d'ici. Vous devez
d'abord aller à Mahavideh Kshetra et
alors Moksha est atteint de là. Comment est-ce que cela se produit ?
Dadashri : Quand les gens ici acquièrent les qualités de
celles compatibles avec les qualités des
personnes du quatrième
Ara (Satyug - d'abord des
quatre âges caractérisés par vertu, sagesse,
bonheur et moralité), elles seront
automatiquement destinées à cet endroit où le quatrième Ara existe. Réciproquement,
si les gens dans le quatrième Ara
développent des qualités apparentées et appropriées au cinquième Ara, ils naîtront automatiquement où le
cinquième Ara existe. C'est la nature de
l'univers. Personne n’a besoin de faire
des allers-retours. Les gens rejoindront les Tirthankars simplement par le développement de leurs qualités.
(Dans le
quatrième Ara il y a des êtres humains dont les pensées, les actions et les paroles sont harmonisées. Un tel cycle de temps
règne toujours dans Mahavideh Kshetra. Dans
le cinquième Ara (le temps-cycle
actuel sur terre) il n'y a pas d’unité dans les pensées, paroles et actions des
personnes. Ceci signifie que les gens
pensent d’une façon, elles disent
autre chose et elles agissent d'une façon
complètement différente).
LA
CONNAISSANCE ABSOLUE EN VOYANT SIMPLEMENT
LE TIRTHANKAR
Après
que vous obteniez mon sceau d'approbation (le Gnan Vidhi), la seule chose qui demeure est votre
rencontre avec un Tirthankar. Un Tirthankar
est plus haut que Dada, et si vous acquérez Son darshan, vous deviendrez libéré. Un Tirthankar qui est au
delà de l'attachement, a atteint
l'état spirituel le plus élevé et Son darshan
amène à la libération. Un Gnani prendra soin de tout travail préliminaire, mais un Tirthankar met le
glaçage final sur le gâteau.
La chose la plus
importante est d'adorer Simandhar Swami, qui est le Tirthankar actuel. Il est notre
principal objectif.
(12)
LE CHEMIN D'AKRAM CONTINUE
DES GÉNÉRATIONS DE GNANIS À SUIVRE
Je
laisserai derrière moi une génération de Gnanis. Je laisserai mon héritier et
ensuite, la lignée de Gnanis continuera. Alors, recherchez un Gnani vivant. Il ne peut y avoir aucune
solution sans lui.
Je
vais personnellement donner mes pouvoirs spirituels (siddhis) à certains. N'avons-nous pas besoin de
quelqu'un après moi ? Les futures
générations n'auraient-elles pas besoin de ce chemin ?
CELUI
QUI EST ACCEPTÉ PAR LE MONDE, EST
LE BON
Questionneur : Vous dites qu'il y aura des milliers de personnes qui pleureront pour vous quand vous
serez parti mais il n’y aura aucun disciple. Que voulez-vous dire par cela ?
Dadashri
: Personne ne sera
mon disciple. Il n'y a aucun trône
spirituel ici. Si c'était un trône, alors nous aurions besoin d'un successeur.
Vous pourriez essayer de devenir le successeur en tant que parent paternel. Seulement celui qui est accepté par le monde,
continuera ce travail. Seulement celui doté d'humilité
absolue sera accepté par le monde. Celui, qui devient le disciple du monde,
réussira.
GÉNÉRATIONS
DE GNANIS VIVANTS
Questionneur
: Toutes personnes
qui sont venues à toi ici ; sont passés du chemin Kramic au chemin d'Akram.
Chacun d’eux a expérimenté ce Gnan à sa propre façon. Dada, le dispositif
unique d'Akram que nous avons rencontré, est le pratyaksh Purush (celui qui est présent et vivant). Après
un certain temps cependant, le Gnani
Purush ne sera plus autour. Est-ce que c'est vrai ?
Dadashri : Oui, vous avez raison.
Questionneur
: Gardant de côté
l'issue de ceux qui ont acquis le
chemin d'Akram par votre présence vivante directe (pratyaksh), qu’en est-il de ceux qui viennent à
ce chemin après que vous ne soyez
plus ici ? Ils n'auront pas d'opportunité, n’est-ce pas ?
Dadashri : Il y en aura, en effet, il y en aura.
Questionneur
: Chacun aura
l'occasion de rencontrer le pratyaksh Purush ?
Dadashri : Oui, ils obtiendront tout. Ceci
continuera.
Questionneur :
Est-ce que ça continuera comme ceci ?
Dadashri : Ça continuera. Comprenez-vous ?
Questionneur : Mais n'y a-t-il pas la nécessité d’un pratyaksh
Purush dans le chemin
d'Akram ?
Dadashri : Rien ne fonctionne sans présence
directe (pratyaksh) du Gnani.
Questionneur
: Oui sans sa présence
ça ne peut pas fonctionner.
Dadashri : Autrement ce chemin deviendra fermé.
Questionneur : Autrement le chemin deviendra fermé.
Dadashri : Ainsi vous aurez besoin d'un
pratyaksh Purush.
Questionneur
: Je voulais simplement
entendre ceci directement de toi parce que tant de fois j'ai de la difficulté
avec des personnes essayant d'interpréter selon leur propre pensée ce que
Krupadudev (Gnani Purush de la voie Kramic, Srimad Rajchandra) a dit. Je t'ai demandé ceci parce qu'il y a une
possibilité que la même chose se produise avec ce que vous dites. C'est la
raison que je veux savoir si un
pratyaksh Purush sera disponible à chacun dans l’Akram.
Dadashri : Pendant un certain temps ce chemin
d'Akram prospérera.
Questionneur
: Pendant un certain
temps ?
Dadashri
: Oui, pendant un
certain temps, parce qu'il y a un groupe de personnes qui doivent être filtrés
à l'aide de ce chemin d'Akram. Une
fois que ceci sera fait, il n’y aura plus de personnes qualifiées et ainsi la
voie d'Akram se terminera. Cette voie est seulement pour quelques élus.
Questionneur
: Oui, pour ce
groupe de personnes seulement. C'est pourquoi vous l'avez appelé chemin
d'A-kramic.
(13)
APRÈS AVOIR ATTEINT LA RÉALISATION
DU
SOI
LES SIGNES
DE LA RÉALISATION DU SOI
Avant
que vous ayez reçu ce Gnan, vous étiez Chandulal et après le Gnan vous êtes
devenu Shuddhatma (âme pure). Y a-t-il une différence dans votre expérience ?
Questionneur
: Oui,
Dadashri : Expérimentez-vous ceci du moment où
vous vous levez le matin ou l'après-midi ?
Questionneur
: Cette expérience
est différente de n'importe quelle expérience antérieure. Elle est présente
spontanément lorsque je me réveille.
Dadashri : Quand vous vous réveillez au milieu
de la nuit, quelle est la première chose que vous vous rappelez ?
Questionneur : Shuddhatma.
Dadashri
: Oui, quand vous
vous rappelez spontanément Shuddhatma, en vous réveillant au milieu de la nuit,
c’est la preuve que vous avez réalisé l'Âme. Maintenant vous devez suivre les
aagnas du Gnani Purush. Ces aagnas sont très importants.
Après
que je vous aie donné ce Gnan, la réalité pénètre en vous. Alors vous devenez
un Purush (Individu-Réalisé). Vous vous rendez compte que vous êtes Shuddhatma
(Âme pure). Je détruis vos péchés. Je vous donne la Vision Divine (Divyachakshu) par laquelle vous pouvez voir
Shuddhatma dans tout le monde. Après vous avoir donné la bonne croyance, et
unifié à votre Âme, je vous donne les cinq aagnas (principes cardinaux). Ces cinq
aagnas vous guideront et vous protégeront.
EXPÉRIMENTATION
DU SOI DE MANIÈRE PERMANENTE
Dadashri : Combien de temps demeurez-vous dans
cette conscience de « je suis Shuddhatma » ?
Questionneur
: Quand je suis
tranquillement assis seul dans un endroit solitaire.
Dadashri
: Oui. Après ça quel
est votre sentiment ? Sentez-vous n'importe quand que « je suis
Chandubhai » ? Estimez-vous vraiment quelquefois que « je suis
Chandubhai » ?
Questionner : Ça ne s'est pas produit après la
prise de Gnan.
Dadashri
: Alors vous êtes
seulement Shuddhatma. On ne peut seulement avoir qu’une impression. Dans leurs
vies quotidiennes, certains oublient même leurs propres noms. Il n'y a aucun
problème avec cela. Votre état de Shuddhatma demeurera pour sûr.
Questionneur
: Mais, en maintes
occasions dans la vie quotidienne, la conscience de Shuddhatma ne demeure pas.
Dadashri
: Alors, est-elle
remplacée par la conscience « Je suis Chandubhai » ? Si pendant trois
heures vous ne vous rendez pas compte que vous êtes Shuddhatma et que je doive
vous demander, « Êtes-vous Chandubhai ou Shuddhatma ? » Que
direz-vous ?
Questionneur : Shuddhatma.
Dadashri
: Cela signifie que
la conscience est là en tout temps.
Supposons qu’un homme s’enivre et perde sa
conscience pendant ce temps. Que se
produit-il lorsque l'effet de l'alcool se dissipe ?
Questionneur : Il redevient conscient de lui-même.
Dadashri : C’est ainsi que les circonstances extérieures
vous affectent.
CECI
A ÉTÉ DIT AVEC FORTE
CONVICTION
Si je vous demande, « êtes-vous
vraiment Chandubhai ou êtes-vous Shuddhatma ? » Vous répondez,
« Shuddhatma ». Je vous le demande à nouveau le jour suivant et vous
répondez encore, « Shuddhatma ». Si je continue à demander la même question pendant cinq jours et
obtiens la même réponse, je sais que vous avez atteint l'Âme. J'ai la clef de
votre libération, de sorte que même si vous vous plaignez ou protestez, je n'écouterai pas.
LA
CONNAISSANCE PAR LES ÉCRITURES
LA CONNAISSANCE PAR
L'EXPÉRIENCE
Le
Gnan que vous avez acquis inclut l'essence
de toutes nos écritures. Tout ce qui est dit dans les écritures est
correct. Akram Vignan est tout ce qui est au-dessus et au-delà des écritures. Les écritures décrivent l'Âme mais elles
ne mentionnent pas ses qualités et
caractéristiques. Vous êtes capables d’acquérir
l'Âme seulement parce que je vous donne sa description complète. Quelqu'attributs positifs que vous acquériez dans
le chemin kramic,
vous pouvez acquérir seulement une fraction correspondante de l'Âme, mais pas
sa conscience spontanée. On doit se rappeler cette conscience dans le chemin Kramic, mais dans le chemin d'Akram, la
conscience est spontanée et normale. Elle est là même lorsque vous vous réveillez au milieu de la nuit. Les choses dont
vous devez faire un effort pour vous rappeler tombent sous la catégorie du
corps-matière (pudgal). Vous n’avez
pas à vous rappeler l'âme. Une fois
votre Vraie nature comme Âme a été réalisée, vous n’avez pas à faire aucun
effort pour vous en rappeler.
ÉTABLISSEMENT
DU GOUVERNEMENT INTÉRIMAIRE
Après
le Gnan, l'état de Shuddhatma est atteint. Cependant, l'état de Paramatma (état
Suprême pleinement réalisé) n'a pas été encore atteint. Ce qui a été réalisé
est l'état d'intérim, le Soi
partiellement réalisé (antaratma).
Questionneur
: À quoi ressemble
l'état du Soi partiellement réalisé ?
Dadashri : Cet antaratma, l'état d'intérim du Soi a un double
rôle. Un consite à régler les affaires mondaines et l'autre sert à l'acquisition de Moksha final. Cela
signifie de traiter toutes vos
« filières » (Dadashri a employé le terme « filière » pour
n'importe quoi et n’imporque qui qu'on doit
traiter après le Gnan), avec équanimité et de méditer sur le Soi pur. Une
fois que toutes les filières ont été
traitées, l'état de Soi suprême (Paramatma)
est atteint. La fonction de l'antaratma est de traiter la filière numéro
un (la personne mondaine Chandulal) et d'autres filières. Je suis
Shuddhatma et filière numéro un, Chandulal, doit arranger les comptes de
toutes ses filières mondaines avec équanimité.
Questionneur
: Est-ce que c'est
seulement pour ceux qui ont reçu Gnan ?
Dadashri
: Oui, seulement
ceux qui ont reçu le Gnan, acquis
l'antaratma. Antaratma est le « gouvernement » intérimaire. Une fois
que toutes les filières ont été traitées, avec équanimité, un plein gouvernement sera établi. Le plein
gouvernement est le Soi absolu.
VOUS
POUVEZ SEULEMENT LE DIRE APRÈS LA
RÉALISATION
Questionneur
: Si nous disons,
« je suis Âme Pure », cela ne conduit-il pas à une expression de l’ego
?
Dadashri
: Non. Si d'autres
le disent, alors c'est une expression
de l’ego. Nous avons tous réalisé volontairement que nous sommes Âme Pure et ainsi ce n'est pas égoïste de parler de ce que vous êtes.
Beaucoup de
gens peuvent dire, « je suis Âme Pure », mais ce serait comme quelqu'un vous disant qu'il
vous donnera $500 dans son sommeil.
Le croiriez-vous ? Ce serait différent s’il
était entièrement éveillé en faisant
la proposition. Il n'y a aucune signification à dire quoi que ce soit sans conscience.
De la même manière, quand les gens disent, « je suis Shuddhatma »,
sans acquérir la Réalisation du Soi, c’est comme s'ils parlaient dans leur
sommeil. Ils n’arrivent à rien en
parlant de cette façon. En fait, de tels propos sont susceptibles de causer des erreurs dans leur vie. On est
seulement autorisé à dire, « je suis Âme Pure » après la réalisation
du Soi.
Questionneur : Ainsi la conscience doit se produire ?
Dadashri
: Oui, seulement
après la Réalisation du Soi, vous pouvez dire, « je suis Shuddhatma ».
Alors c’est approprié, parce que vous le dites après la réalisation de votre
identité vraie ; après être devenu Shuddhatma. Maintenant si après être devenu
Shuddhatma, vous demandez une preuve, alors nous pouvons vous demander qui vous
êtes et vous diriez « Shuddhatma ». Après nous te demanderions si
vous avez perdu l'attachement à Chandulal, et il dirait que oui. Ceci confirme
que vous êtes devenu une âme pure.
LE
GNANI RÉVEILLE VOTRE
CONSCIENCE
Après
ce Gnan, vous identifiez que votre maison est votre Vrai Soi et tout ce qui est
à l’extérieur à elle, est étranger. Cela signifie que votre travail est
terminé. C'est comme l'homme qui est maintenant alerte et bien éveillé après
que quelqu'un le réveille de son sommeil. Il répond à son vrai nom.
Une
fois mis au courant de votre vraie identité en tant que Soi Pur, vous devenez
éveillé. Mais tant que l’on a la croyance de; « je suis Chandulal »,
on est considéré comme endormi. Un Gnani peut détruire cette croyance fausse et
vous réveiller à la bonne croyance que vous êtes Shuddhatma. Une fois que cette
conscience devient établie à l’intérieur de vous, vous devenez séparé de
Chandulal, pour toujours.
CONSCIENCE
JAMAIS
EXPÉRIMENTÉE AUPARAVANT
Srimad
Rajchandra s'est référé à ceci comme :
À
travers l'enseignement suprême du plus haut gourou (Sadguru) est venue la
conscience, jamais auparavant réalisée. Le Soi demeure dans le Soi. L'ignorance
s’en est allée pour toujours.
Avant
ce Gnan, on a seulement conscience du corps. Celui qui a agi en tant que Chandulal
retourne maintenant à l'état du Soi. Cela, qui était la demeure originale,
devient la demeure originale, et la demeure fausse de « je suis
Chandulal » s’en est allée.
DEVENIR NIRVIKALP
Après
ce Gnan, « je suis Chandulal », est employé seulement pour l'identification
dans les sujets mondains. « Je suis Shuddhatma » et « c'est le mien » se retrouvent dans leurs endroits corrects et séparés. Après le Gnan le sankalp (« je suis Chandulal ») et le
vikalp (« c'est le mien ») n'existent plus. C'est
l'état de nirvikalp. (L'état de Nirvikalp est
l'absence de l'illusion, de « Je » étant au mauvais endroit). L'état de
nirvikalp peut seulement exister en l'absence du sankalp et du vikalp. Au
commencement vous éprouvez un goût de ce samadhi nirvikalp, qui augmente avec
le temps. Mais le Gnan ne reste pas
« exact » pour vous, parce que
pendant des vies sans fin vous n'avez pas éprouvé cet état Réel.
Il n'est pas
facile d’atteindre l'expérience de l'Âme. On peut continuer à répéter « je
suis Shuddhatma, je suis Shuddhatma… », mais l'expérience ne vient pas. Il
n'y a aucune autre méthode pour acquérir l'expérience de l'Âme Pure autre que
par le Gnan et la grâce du Gnani. L'acquisition du Gnan, mène au pratiti
(conviction), au laksh (conscience) et à l'anubhuv (expérience). En outre, la
conviction (pratiti) ne quitte jamais.
EXPÉRIENCE,
CONSCIENCE ET
CONVICTION
Questionneur : Qu’est-ce que la conviction (pratiti) de l'Âme ?
Dadashri
: C'est la
conviction, « je suis Âme », qui devient enracinée dans l’être. Cette conviction a pris
racine au commencement par
l'intermédiaire des mots. Par la suite on expérimentera « Je suis Âme ». Votre ancienne conviction que
vous êtes Chandulal est maintenant
cassée, et la conviction absolue que vous êtes «Âme Pure » a été établie, avec le laksh (conscience)
de l'Âme Pure.
Une
fois que vous devenez Âme Pure, votre libération est garantie. Il n'y a absolument aucun doute à ce
sujet ! Quelle quantité d'état d'Âme
Pure éprouvez-vous ? Cela dépend principalement de la conviction. Si vous êtes réveillé la nuit, vous
vous rendez compte immédiatement que vous êtes Shuddhatma. Ceci signifie qu'il y a une conviction à cent pour cent
et que la conscience a été également
établie. La conscience (laksh)
signifie jagruti (alerte, vigilance,
et état d’éveil spirituel). Ce
jagruti continuera à augmenter jusqu'à ce qu'il devienne complet. Troisièmement, vous avez l'expérience (anubhav). C’est à cause de cette expérience de l'Âme Pure, que vous assistez au
Satsang (Sat = vérité absolue. sang = association)
quotidiennement ; vous avez goûté quelque
chose et avez trouvé de la douceur en elle.
Dorénavant
vous aurez l'expérience, la conscience et la conviction de votre Vrai Soi. C'est une occurrence
normale. La durée du temps peut
changer. L'expérience et la conscience fluctuent, tandis que la conviction de
l'état Pur est constante. Quand la conviction
est constante, un tel état s’appelle kshayak samkit La conviction qui
fluctue s'appelle samyak darshan
ou upsham samkit. La
conscience tend à changer, selon ce que l’on fait. Si on parle à quelqu'un, la conscience ne sera pas là. Quant à l'expérience, ceci se
produit quand on est seul. Ainsi par ces trois aspects : la conviction,
expérience et conscience (pratiti,
anubhav et laksh), toutes tendances
mentales et corporelles (vrutis)
qui ont erré extérieurement, pendant des
vies sans fin, retournent
maintenant au Soi. Elles changent de direction, terminant toutes les
errances sans but.
Questionneur : Quel genre de tendances (vrutis) ?
Dadashri
: Toutes les sortes.
Ceux-ci sont du chitta (le composant de la vision intérieure et de la
connaissance précédente dans l'esprit), ceux liés à acquérir des choses
matérialistes, ceux qui veulent éprouver des plaisirs sensuels. Il y a beaucoup
de genres de tendances différentes.
Ces tendances qui erraient au loin
dans les marchés du monde retournent maintenant en arrière et reviennent au Soi; elles cessent d'errer.
L'ÉTAT
DU SOI EST
ABSOLUMENT PUR
Après
ce Gnan, votre illusion préexistente de, « je suis le faiseur » est brisée. Vous êtes absolument
Pur. Pour perpétuer l'état de la pure conscience,
l'état s'est appelé « Shuddhatma » (Pur Soi). Il représente la conscience qui est pure.
Quoi
qu’il se produise, même si « Chandulal » devient fâché et abusif envers quelqu'un,
« Vous » êtes absolument pur. Dans de telles circonstances négatives cependant, « Vous » devez dire
à Chandulal de faire pratikraman et l’aviser
du fait de la commission de l'agression
(atikraman) qui résulte en malheur pour l'autre personne.
Si vous avez
dit et fait quoi que ce soit qui ait blessé d'autres, c'est un acte d'agression. Cest un atikraman et
donc pratikraman devrait être
fait. Pratikraman signifie faire des excuses et demander pardon à l'autre
personne : « J'ai commis cette faute. Je comprends que c’est mal et je
prends la résolution de ne pas répéter cette erreur. » Un tel voeu doit
être fait. Si vous commettez encore la même faute, alors à nouveau, vous devez vous repentir et faire des excuses
et demander pardon. Vous devez le faire dès
que vous réalisez vos erreurs. De cette façon vos défauts diminueront et
finiront par disparaître.
Questionneur
: Alors comment
devrions-nous exécuter pratikraman envers un individu ?
Dadashri
: Rappelez-vous le
Shuddhatma, celui qui est absolument séparé des pensées, de la parole, des
actions, bhaavkarma (karmas de charge), dravyakarma (karma d'effet), le nokarma
(karmas neutres), de cette personne ; le
Shuddhatma qui est séparé du nom et de tous les attachements associés de cette
personne. Rappelez-vous l'âme pure de la personne de cette façon. Alors
« Chandulal » devra se rappeler ses erreurs (aalochana), se repentir pour la faute (pratikraman), demander pardon et désirer ne
jamais la répéter (pratyakhyan).
« Vous » le Shuddhatma, devez
rester l'observateur de la façon dont « Chandulal » exécute le
pratikraman et avec quel degré de sincérité.
DEHADHYAS
EST « JE SUIS CE CORPS »
D'habitude,
les gens en ce monde ne peuvent pas abandonner la conscience de « Je suis
ce corps ». Ils ne sont pas conscients du vrai Soi. Vous cependant, avez
reçu ce Gnan et êtes maintenant sans ego. « Je suis Chandulal » est
égoïsme et quand la conscience de Shuddhatma est établie, il n'y a aucun attachement à
n'importe quoi lié au corps. En dépit de
ceci, vous pouvez au commencement faire des erreurs et sentir un sens
d'étouffement.
PRAGNYA VOUS ALERTERA D'EN DEDANS
Puisque ce Gnan est scientifique, vous
l'éprouverez de plus en plus, et il vous alertera automatiquement d'en dedans. Vous n’aurez rien à faire. L’autre chemin traditionnel de la voie Kramic rend
nécessaire votre « participation de faiseur ».
Questionneur
: Oui, j'éprouve
quelque chose qui m'alerte intérieurement.
Dadashri
: Nous avons
maintenant trouvé ce chemin et avons croisé le premier seuil dans le royaume de Shuddhatma. Personne ne peut nous faire
retourner en arrière à partir d'ici. Qui est-il qui vous avertit d'en dedans ?
C'est Pragnya. Pragnya est la lumière directe de l'âme et il
commence après ce Gnan Vidhi.
Pragnya
dans l'état de samkit est comme une phase partielle. Il est comme le deuxième
jour de la nouvelle lune. Ici, pour tous ceux qui ont reçu Gnan, le pragnya est
entièrement exprimé, comme la pleine lune. La toute puissance du pragnya vous
maintient constamment alerte. Son rôle est de vous conduire à la libération
finale. Le Roi Bharat a dû employer des domestiques pour l'avertir et le
maintenir alerte. Ses domestiques avaient l'habitude de hurler trois fois
toutes les quinze minutes, « Sois conscient roi Bharat, Sois conscient Roi
Bharat! » Dans votre cas c'est le pragnya qui vous avertit constamment
d'en dedans. C'est l'expérience de l'âme.
LES
ÉTAPES DE L'EXPÉRIENCE
Questionneur
: Est-il nécessaire
de faire quelque chose d’autre afin de poursuivre l'expérience du Soi ?
Dadashri : Avez-vous la conscience de
Shuddhatma toute la journée ?
Questionneur
: Oui.
Dadashri : Alors de quelle autre expérience avez-vous besoin
? Cette conscience elle-même est l'expérience de Shuddhatma. Allez demander à
n'importe qui dans la population entière de l'Inde s'il a la conscience de
Shuddhatma ? Après ce Gnan l'expérience de Shuddhatma s’est produite et ses
phases continuent à s’accroître de jour en jour.
La
vue éclairée du monde elle-même est l'expérience de l'âme. Vous avez ressenti que vous êtes Shuddhatma. Ce fait est
complet. Dorénavant, il y aura une augmentation progressive de cette
expérience, jusqu'à ce que vous atteigniez Keval Gnan (état absolu). Keval Gnan
est l'état d'une expérience complète et pleine. Actuellement votre expérience
est seulement partielle.
L'EXPÉRIENCE
EXISTE
Du
moment où vous recevez Gnan, l'expérience ne part plus. Comment cela se
pourrait-il ? L'expérience que je t'en ai donnée, le Gnan, restes pour
toujours. Les effets de votre karma précédent cependant opacifieront
l'expérience. Je ne peux pas changer cela. Cet effet doit être supporté.
Questionneur : Nous ne pensons pas à cela comme étant plus
souffrant, Dada.
Dadashri
: C'est une question
différente. Mais les « comptes » sont là néanmoins. Certains ont
beaucoup de comptes tandis que les autres en ont moins. Certains peuvent avoir à souffrir davantage. Quelle importance ? Je vous ai élevé à l'état d'âme pure, mais vous pouvez éprouver un léger
étouffement en raison de votre karma passé.
EXPÉRIENCE
DU SOI
EXPÉRIENCE DU CORPS
Lorsque les problèmes mentaux (aadhi), les problèmes physiques (vyaadhi) ou les problèmes externes (l'oopadhi) ne vous tracassent pas,
alors vous savez que votre
Gnan est vrai. Si vous perdez votre porte-monnaie avec beaucoup d'argent
dedans, alors vous éprouverez une certaine agitation intérieure et à un tel
moment, si « vous » dites intérieurement, « c'est vyavasthit », vous pourrez
apaiser « Chandulal »
(dossier numéro un). Cette expérience intérieure est l'expérience de l'âme. Si
d'autre part, « Chandulal » ne peut pas rester calme et perd sa paix
d'esprit, alors c’est l'expérience du corps physique (dehadhyas). Êtes-vous familier avec ces deux expériences ?
Questionneur : Oui la béatitude règne. Telle est l'expérience,
Dada.
QUE
RESTE-T-IL ?
L'autre
voie est Kramic. C'est la Science d'Akram. C'est le Gnan des Vitaraags, les êtres entièrement éclairés, les omniscients ; les
Connaisseurs Absolus. Il n'y a aucune différence dans la connaissance des deux
voies.
Après
ce Gnan vous expérimentez l'âme. Qu’est-ce qui vous reste à faire ? Tout
ce que vous devez faire est de suivre l'aagna du Gnani Purush. Ces aagnas
deviennent votre religion. Ces aagnas représentent votre pénitence. Mes aagnas
sont tels que, ils n’interfèrent jamais ni ne deviennent restrictifs dans tous
les sujets liés à la vie mondaine. Bien que vous puissiez continuer à vivre
dans la vie mondaine, rien de la vie mondaine ne vous affectera. Telle est la gloire
de la Science d'Akram !
Cette Science
extraordinaire est une telle merveille qu'elle vous maintient perpétuellement
alerte à votre vrai Soi de l’intérieur. Même lorsque quelqu'un est impliqué
dans des actes négatifs, il est immédiatement averti d'en dedans. Par
conséquent, il n'y a aucune nécessité de ta part de faire quoi que ce soit. La
Science de ce Gnan elle-même succède tout le (doership). Tout ce que vous devez
faire dorénavant est de prendre une décision résolue ferme (nischay) que vous voulez suivre les aagnas de Dadashri. Ces
aagnas vous protégeront contre des influences de toute sorte. Les
avertissements viendront même durant votre sommeil. Maintenant, qu’avez-vous
besoin d’autre ?
Suivez le
chemin de mes aagnas si vous voulez être libéré à lintérieur d'une vie additionnelle.
AAGNA EST
LA RELIGION
Celui
qui désire la libération n'a pas besoin d'être impliqué dans le doership. Celui qui veut
Moksha a seulement besoin du Gnan et
des aagnas du Gnani. Celui qui ne veut pas aller au ciel ou qui désire les
plaisirs mondains, a besoin de doership.
Il
n'y a aucun besoin de pénitence ou de renonciation dans le chemin de la libération. La seule
chose exigée est de rencontrer un Gnani.
Alors l'acquisition de ses aagnas devient
votre religion et votre pénitence.
Gnan (la connaissance correcte), darshan (vision correcte), charitra (conduite correcte) et tapa (pénitence), sont les quatre piliers de la base de Moksha. Le résultat
direct des aagnas est liberté, parce
que tous les quatre piliers sont contenus en eux.
DEMEUREZ
AVEC LE GNANI
Jamais
auparavant, l'amour a-t-il surgi pour le Gnani. Une fois que cet amour surgit,
toutes les solutions suivent. Durant vos vies antérieures vous n'avez pas acquis autre chose qu’un
conjoint et des enfants. Les êtres Éclairés
ont indiqué qu'on devrait rester avec le Gnani, après avoir acquis le Gnan de lui.
Questionneur : Dans quel sens pouvons-nous rester avec lui ?
Dadashri : Il ne devrait y avoir aucune dévotion
dans n'importe quelle autre direction sauf dans la direction du Gnani. Nous
savons que c'est la Science d'Akram et les gens ont apporté avec eux des
filières innombrables. Ainsi je vous ai donné la liberté requise pour aller traiter ces filières. Mais je ne vous
laisse pas partir complètement. Je
vous laisse aller de sorte que vous puissiez traiter ces filières équanimité. Autrement il serait mieux que vous
restiez avec le Gnani.
Ceci
mis de côté, vous devriez vous sentir préoccupé d'en dedans, jour et nuit, que vous ne puissiez pas profiter pleinement
de cette occasion
d’être en présence d'un Gnani.
Votre seul désir devrait être d'augmenter les chances d'être avec
le Gnani. Votre souhait le plus
intime devrait être que vos « filières » diminuent de sorte que vous puissiez vous donner l'opportunité d'être avec lui.
Mahavideh
Kshetra attend une telle personne. Celui en qui la conscience de Shuddhatma est
établie, ne peut pas rester ici
dans Bharat Kshetra (notre monde). La règle est que celle qui obtient la conscience de l'âme va à
Mahavideh Kshetra. Il ne reste pas dans ce Dusham Kaal (cycle de temps actuel). Avec une ou deux vies
supplémentaires dans Mahavideh Kshetra, après le darshan du Tirthankar
Shri Simandhar Swami, on atteint
Moksha. Telle est la simplicité et la facilité de cette voie. Demeurez dans mes aagnas. Les Aagnas
représentent la religion et les
aagnas représentent la pénitence. Vous
devez régler toutes vos filières avec
équanimité. Demeurez dans les aagnas
autant que possible. L'état du Seigneur Mahavir peut être vôtre si vous les suivez
constamment. Regardez le relatif et regardez le vrai et votre chitta n'errera
pas. Mais hélas ! L'esprit éclatera avec de nouvelles pensées, qui créeront des énigmes.
Après
ce Gnan si vous suivez les cinq aagnas, vous serez dans la béatitude, juste comme le Seigneur
Mahavir était. Je vis dans la même béatitude. Je te montre ce chemin ; le chemin même que j'ai marché. Votre éveil spirituel dans le Vrai royaume est
pareil au mien.
(14)
L'IMPORTANCE DES CINQ
AAGNAS
PRATIQUE
SPIRITUELLE APRÈS GNAN
Questionneur : Que devrait-on faire de spirituel
après ce Gnan ?
Dadashri
: Le seul effort
est de suivre les cinq aagnas. On ne
devrait avoir aucune autre ambition. Tout autre effort provoque de la servitude.
Ces cinq aagnas vous libèrent du servage.
LA
BÉATITUDE AVEC LES AGNAS
Questionneur
: Y a-t-il quelque
chose de supérieur à vos cinq aagnas ?
Dadashri
: Ces cinq aagnas
sont une barrière protégeant votre trésor inestimable. Si vous avez une barrière
entièrement protégée, personne ne peut emporter le trésor inestimable que je
vous ai donné. Si cette barrière de cinq aagnas devient faible, alors il est
possible que quelqu'un y entre et abîme le contenu. Alors je dois venir réparer la barrière. Ainsi si vous restez
dans les cinq aagnas, je garantis votre
bonheur éternel.
Ces
cinq aagnas sont donnés pour votre protection. Je vous ai donné le Gnan et la
connaissance de la séparation. Mais afin cette séparation prévale, je vous
donne les cinq aagnas pour davantage de protection. Cet âge est celui du kaliyug (duperie, ère ténébreuse), et sans
protection, vous êtes susceptible de vous faire voler ce trésor de valeur
inestimable de Gnan. Pour que la graine de Gnan puisse s’épanouir dans un arbre
entièrement fleuri, vous devrez l'arroser et l’entretenir. Vous devrez assurer
sa protection et ériger une petite clôture pour protéger le jeune arbre.
CINQ
AAGNAS MÈNENT À L'ÉTAT DE
SEIGNEUR
Dadashri : Les cinq aagnas sont simples,
n’est-ce pas ?
Questionneur : Mais ils semblent difficiles dans
une expérience quotidienne.
Dadashri
: Ils ne sont pas
difficiles, mais ça semble l’être en raison de la décharge de grandes quantités
de votre karma de vies passées. À ce moment-lâ, vous devez être plus conscient.
La paresse spirituelle dans de telles circonstances ne suffira pas du tout. Si
vous restez dans mes aagnas, vous pouvez éprouver la béatitude du Seigneur
Mahavir. Ce sont les tendances antérieures de l'esprit qui ne vous laissent pas
rester dans les cinq aagnas. Maintenir l'état de Connaisseur-Connu (l'état de
« JE » au bon endroit en tant que Connaisseur ou observateur et le
« Connu » étant la filière numéro un, Chandulal), vous serez au delà de ces tendances de votre esprit. N'adhérez pas à ces tendances. Ne
vous contentez pas d’aucune de vos tendances précédentes. Elles peuvent
s’exprimer de différentes manières et danser autour de vous et vous hypnotiser.
Cela ne signifie pas que « vous » avez dérapé. Ils peuvent même
causer de l'inquiétude et des tribulations. Si ceci se produit, ça ne fait
qu’assombrir l'état de votre Vraie béatitude. Si votre paix est interrompue,
c’est à cause de ces tendances antérieures.
Avec
de la détermination vous pourrez suivre les aagnas. Mais les problèmes se produisent quand on est indécis.
Vous devez prendre cette décision, « je veux rester dans les
aagnas ». Une telle détermination est possible, n'est-ce pas ? Si ce n'est
pas possible quotidiennement, pourquoi ne pas prendre un jour à la fois et ne
pas éprouver la béatitude qui en découle en suivant résolument les aagnas à
chaque instant ? Je ne vous dis pas de suivre mes aagnas. Je vous dis de
prendre la décision de suivre mes aagnas.
UNE
DÉCISION FERME VOUS FAIT
SUIVRE LES AAGNAS
La plus grande chose de toutes est de décider de suivre
les aagnas de Dada.
Vous devriez décider de faire cela. Ne vous inquiétez pas de savoir si
vous en êtes capable ou pas. Peu importe à
quel degré vous pouvez les suivre, ce
sera correct et exact. Au moins soyez
déterminé à les suivre.
Questionneur : Ainsi s'ils ne sont pas suivis entièrement, c’est
acceptable ?
Dadashri
: Non, pas tout à
fait. Vous devriez être ferme dans votre détermination de vouloir suivre les
aagnas. Du moment que vous vous réveillez, décidez, « je veux y demeurer
et suivre les aagnas. » Cette
décision vous maintiendra dans les aagnas, et c'est tout ce que je veux.
Je connais la raison primordiale pour laquelle vous ne pouvez pas suivre les aagnas. Votre décision cependant est
nécessaire.
Moksha
est la réalité de notre Gnan. Si vous restez dans l'aagna, cela est garanti. Il n'y a aucune argumentation
à son sujet. Même si on
ne veut pas suivre les aagnas, parce qu'on a atteint la graine de Gnan, un jour elle est due à se développer. Les
gens me demandent qu’est-ce qui
arrive à ceux qui ont pris le Gnan mais ne suivent pas les aagnas. Je leur dis
qu'ils ne doivent pas être préoccupés
par ceci. C'est mon souci parce qu'ils ont
pris le Gnan de moi. Les péchés de chacun sont détruits dans le feu du Gnan.
Quand on respecte les cinq aagnas, le bonheur régnera.
La
tâche sera accomplie si vous suivez les aagnas. Je suis ces aagnas constamment. L’état dans lequel je suis est l’état qui vous est donné. Cela fonctionnera seulement si les
aagnas sont suivis. Si on essayait d'atteindre ceci par ses propres efforts, on
ne réussirait pas même à travers de cent mille vies. Il y a des situations où
on suit les aagnas par l'intermédiaire de l'intellect, qui sert seulement à affaiblir le mur protecteur des aagnas, même si on peut avoir le bhaav pour suivre les aagnas. Ainsi vous
devez être alerte et attentif.
Faites
pratikraman si vous oubliez de suivre les aagnas. Oui, c'est la nature humaine d’oublier. Quand vous
oubliez, faites pratikraman, en disant, « Dada, S’il-vous-plait
pardonnez-moi. J'ai oublié de suivre les aagnas pendant ces deux heures. Je veux suivre vos aagnas. Veuillez
me pardonner. » Par pratikraman, vous serez libéré de votre responsabilité.
Une
fois inclus dans la sphère protectrice des aagnas, rien dans le monde ne vous tracassera. Le karma
ne vous liera pas. Lie-t-il celui qui
est le donateur des aagnas ? Non, parce
qu'ils sont donnés en vue d’aider les autres.
CE SONT LES AAGNAS DU SEIGNEUR
Suivre
les aagnas de Dada ne signifie pas que vous suivez les aagnas d'A.M. Patel. Ce sont des
aagnas du Seigneur des quatorze
mondes, Dada Bhagwan. Je garantis ceci.
Oui, ils viennent à vous par mon intermédiaire. Suivez-les. Je, moi-même, demeure dans ces aagnas.
JAI SAT CHIT ANAND
Gloire au bonheur cree par la reconnaissance
de l’Eternel
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I ? in English
Who
am I ? in Spanish
Qui
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